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    Washington capitale de la franc-maçonnerie 

    PUBLIÉ LE 08 JAN 2010 

    À WASHINGTON  PAR MARIE-AMÉLIE CARPIO 

    (Science et Vie)

     

    Les francs-maçons ont marqué la capitale américaine de leur empreinte, assène Dan Brown. Quelle port de vérité recèlent les propos de l'écrivain ? Certains lieux trahissent-ils une appartenance maçonnique ?Enquête sur les traces de Robert Langdon.

    A tout dogme, il faut un temple, à toute idée, une enveloppe visible. Fondée en 1790, trois ans après l’adoption de la Constitution des Etats-Unis, Washington DC allait incarner dans la pierre les idéaux de la jeune république. Et peut-être aussi porter la marque d’une société en particulier, la franc-maçonnerie.

     

    Le héros de Dan Brown n’en finit pas de le répéter, les francs-maçons ont laissé leur empreinte sur la ville. « La ville avait été conçue et bâtie par des maîtres maçons -Washington, Franklin et L’Enfant-, des esprits brillants qui l’avaient émaillée d’emblèmes et des symboles.  » Ces considérations ne doivent pas qu’à la licence poétique. Les spéculations sur le symbolisme maçonnique de Washington sont devenues légion, les plus courantes concernant l’agencement des rues. Certains y entrevoient des pentagrammes. L’idée est exploitée par les amateurs de théories du complot depuis une trentaine d’années, qui associent satanisme et franc-maçonnerie et voient dans ces signes autant de preuves de l’emprise occulte des francs-maçons sur le gouvernement des Etats-Unis.

     

    Une autre thèse distingue dans les rues un compas et une équerre, qui apparaîtraient en reliant, sur une carte, le Capitole, la Maison-Blanche, le Mémorial de Jefferson et le Mémorial de Lincoln. Difficile toutefois d’y voir plus qu’une coïncidence et de soutenir l’idée d’un agencement maçonnique de la ville, d’autant que son concepteur, l’architecte français Pierre Charles L’Enfant, n’était pas même maçon, contrairement à ce qu’écrit Dan Brown pour appuyer sa démonstration romanesque. L’Enfant avait débarqué en Amérique avec La Fayette, comme ingénieur militaire. Après la guerre, il s’établit aux Etats-Unis et acquit très vite une réputation de dessinateur talentueux qui lui valut d’être chargé par Washington de dessiner le plan de la future capitale. Son plan général repose sur un damier traversé de grandes diagonales, destinées à mettre en valeur, par le jeu des perspectives, les institutions de cette capitale d’un nouveau monde.  » Certaines villes américaines ont un plan maçonnique, comme Sandusky, dans l’Ohio. Ce n’est vraisemblablement pas le cas de Washington. C’est le plan dit ‘beaux-arts’: on a de grands monuments, que l’on relie en perçant de grandes avenues « , note l’architecte William Pesson, spécialiste de l’architecture maçonnique. Le National Mail, le cœur politique de la ville, esplanade bordée de musées où s’alignent le Capitole et l’obélisque de Washington en est l’exemple le plus frappant.

     

    La réplique du temple du roi MausolE

    Si la thèse de symboles cachés dans les rues ne semble guère concluante, une autre piste alimente les suspicions des tenants d’un complot maçonnique. la présence, à quelques encablures de la Maison-Blanche, résidence officielle du président, de la Maison du temple, QG du rite écossais ancien et accepté. Dan Brown ouvre son roman sur elle.  » Situé au n° 1733 de la 16e rue Nord-Ouest. à Washington, l’édifice colossal était la réplique d’un temple antique : le temple du roi Mausole, premier de tous les mausolées.  » Dans son immobilité monumentale, la Maison du temple donne la mesure de la place de la franc-maçonnerie dans le paysage culturel américain. L’édifice, l’un des plus grands bâtiments maçonniques des Etats-Unis, a été inspiré par l’une des sept merveilles du monde antique, le mausolée d’Halicarnasse. Achevé en 1915, il emprunte à divers styles, grec, romain, égyptien, phénicien. La façade aux trente-trois colonnes est surmontée de quatre aigles à deux têtes, le symbole du rite écossais, et la porte massive, gardée par deux sphinx. Pour les maçons de la Maison du temple, le livre de Dan Brown a eu des allures de divine surprise. « On est les boy-scouts des Lumières « , plaisante Brent Morris, 33e degré, historien et éditeur du Scottish Rite Journal. « En un mois, le nombre de visiteurs a été multiplié par quatre », ajoute, ravi, Jason Van Dyke, l’attaché de presse, en nous accueillant, avant de nous emmener vers la salle d’initiation au 33 e degré. L’autel central et le trône du vénérable sont posés sur un sol de marbre noir et blanc qui rappelle la dualité du Bien et du Mal, omniprésente dans l’existence. Plus les murs gagnent en hauteur, plus la lumière pénètre dans la pièce, allégorie architecturale du chemin vers la connaissance de soi au centre de la démarche maçonnique.  » Cette salle, comme tout le bâtiment, est une métaphore de l’illumination intérieure. On retrouve cette leçon avec l’emploi des trois ordres, dorique, ionique et corinthien [les trois ordres de l’architecture grecque antique], qui symbolisent la progression du plus simple au plus complexe », souligne Morris. Au programme de l’initiation version Dan Brown, du vin bu dans un crâne et la promesse d’un châtiment mortel contre celui qui révélerait les secrets des maçons.

     

     » L’allusion au vin dans le crâne est tirée d’un livre de rituels d’une branche dissidente, aujourd’hui disparue, du rite écossais. Quant au reste, nous nous engageons solennellement à ne pas révéler les secrets, mais je ne peux pas entrer dans les détails », glisse Brent Morris, avant de nous faire faire un tour complet des lieux, les sous-sols compris, manière de montrer que la Maison du temple n’a rien à cacher.

     

     

     

    Le tour de la ville en segway

    Après la déferlante de touristes brownophiles affluant à Paris, puis à Rome. avec De Vinci Code ou Anges et Démons Sous le bras, l’industrie du tourisme à Washington DC a décidé de prendre les devants. Plusieurs tours opérateurs se sont d’ores et déjà mis à l’heure du dernier opus de Dan Brown, Le Symbole perdu, dont l’intrigue se déroule dans la capitale américaine. Parmi eux, Capital Segway organise, aux commandes d’un segway, une visite de la ville sur les traces du roman, guidée par Scott Brown, un maçon membre de la loge fédérale n° 1 et du rite écossais. Au programme, l’Almas Shrine Temple, brièvement évoqué par Dan Brown, une fraternité maçonnique connue pour son réseau d’hôpitaux dispensant des soins gratuits, la Maison du temple (le QG de lu franc-maçonnerie), le Washington Monument et, bien sûr, le Capitale.

     

    Albert Pike, le rite écossais et Lucifer

    Elle révèle au passage un Joyau: l’une des plus grandes bibliothèques maçonniques du monde, avec plus de 250000 ouvrages, dont l’édition originale des Constitutions d’Anderson. A défaut de cadavres dans le placard, la Maison du temple abrite les restes de deux francs-maçons, Albert Pike (1809-1891) et John Henry Cowles (1863-1954), tous deux anciens grands commandeurs du rite écossais. Le rite doit sa forme actuelle à Pike, qui réécrivit et enrichit ses rituels au XIXe siècle, en puisant dans les symboles des anciennes civilisations. Esprit encyclopédique, il a réuni dans sa somme, Morais and Dogma, non seulement les détails du rite écossais, mais de longues digressions sur les religions. Parmi elles, il évoque Lucifer, pour s’étonner que le Prince des ténèbres ait un nom signifiant » porteur de lumière ». Il n’en fallut pas plus pour qu’on associe franc-maçonnerie et satanisme. « Pike avait une écriture très victorienne, très fleurie. Il est facile pour les auteurs de théories conspirationnistes d’y trouver ce qu’ils veulent, explique Brent Morris. L’idée d’un complot franc-maçon date d’Ed Decker, un pasteur qui s’était donné pour mission de sauver le monde de la franc-maçonnerie. Il a publié un pamphlet en 1975, affirmant que les maçons avaient dessiné des pentagrammes dans les rues de Washington.  »

    La pierre angulaire du Capitole

    Dans son roman, Dan Brown rejette cette idée de symboles cachés dans les rues. Mais il souligne le rôle des maçons lors de la fondation du Capitole, évoquant « Washington en grande tenue maçonnique [ .. ] debout devant un trépied en bois supportant une poulie avec une corde [ … ] pour poser la pierre angulaire du Capitole le 18 septembre 1793.  » Les faits sont historiques. Ce Jour-là, la pierre angulaire du Capitole, siège du pouvoir législatif américain, fut posée par George Washington au cours d’une cérémonie maçonnique. C’est également sous le patronage des maçons que furent posées les pierres angulaires de la Maison-Blanche et de l’obélisque de Washington. Pour Brent Morris, le fait que les maçons aient exercé ce magistère moral à la fondation de la ville n’a rien d’étonnant  » : A l’époque, on pensait que les francs-maçons perpétuaient des traditions remontant à l’Antiquité grecque et romaine, et qu’ils étaient aussi les descendants des bâtisseurs des pyramides. En faisant appel à eux pour ces cérémonies, on établissait un lien entre ce passé et la nouvelle république. Qui plus est, pour ce nouveau pays qui ne voulait pas être lié à une religion particulière, le recours aux maçons, qui les toléraient toutes, était la solution idéale. Et à l’époque, ils étaient la société la plus organisée à promouvoir les Lumières et la démocratie.  » Selon Dan Brown, les dates de ces cérémonies ne devaient rien au hasard, qui furent programmées en fonction de considérations astrologiques. L’idée est inspirée d’un livre de l’essayiste David Ovason. Il avance que ces cérémonies ont toutes eu lieu alors que la constellation de la Vierge occupait la même position dans le ciel et voit dans les signes zodiacaux disséminés dans la ville autant de symboles maçonniques. Une théorie que récuse Morris : « L’astrologie n’est pas utilisée dans les rituels maçonniques. Nous y avons simplement recours pour représenter les cieux, une sphère entourée des signes du zodiaque.  » Le fait que les francs-maçons aient présidé à la pose de la pierre angulaire du Capitole signifie-t-il pour autant que l’édifice est empreint d’une symbolique maçonnique ? La question se pose d’autant plus que le principal architecte du Capitole, Benjamin Latrobe, appartenait à la franc-maçonnerie. Tout comme, du reste, Robert Mills, qui bâtit le Washington Monument. Ont-ils utilisé leur position pour inscrire un message maçonnique caché dans la pierre?Au Capitole, les guides du Visitor’s Center ont dû faire face à un flot de questions en rapport avec le livre et dissiper quelques fantasmes. Dans le roman, Langdon découvre, sous la crypte, une chambre contenant un crâne, une bougie et une flasque en cristal.  » On appelle cela un cabinet de réflexion. Un endroit froid et austère où le maçon peut réfléchir à sa propre mortalité.  » Dans la réalité, point de souterrains labyrinthiques avec des chambres maçonniques, mais les bureaux en sous-sol du Visitor’s Center.

     

    De la crypte au sommet de la rotonde

    Point de flambeau de Vesta non plus sous la rotonde, comme l’écrit Dan Brown ·  » Désormais, la seule chose qui rappelait l’existence de cette flamme était la rose des vents enchâssée dans les dalles de la crypte, symbole de la lumière éternelle des Etats-Unis.  » Mais il y avait bien jadis une ouverture dans le sol de la rotonde. A l’origine, elle donnait sur la crypte, elle-même surplombant ce qui devait être la tombe de George Washington. C’est que l’édifice a longtemps été frappé d’ambiguité, dédié à la souveraineté du peuple, mais aussi mausolée à la gloire d’un chef quasi divinisé. A sa mort, en 1799, le Congrès avait espéré transférer son corps au Capitole. Après quelques décennies de désaccords, les héritiers ont finalement refusé, et la pièce sous la crypte, qui devait accueillir le tombeau du chef vénéré, a tourné au débarras. Reste l’hommage grandiose au sommet de la rotonde : la fresque du peintre Brumidi, célébrant l’apothéose de Washington. A l’intérieur du Capitole, Benjamin Latrobe aurait, selon certaines théories, multiplié les références maçonniques : ainsi des épis de maïs qui décorent certaines colonnes, symboles maçonniques d’abondance, et surtout de l’usage des ordres dorique, ionique et corinthien. Mais le lien est des plus ténus et hypothétiques.  » Les architectes maçons font-ils de l’architecture maçonnique ? interroge William Pesson. S’ils ont utilisé des symboles existant dans la maçonnerie, c’est sans doute parce qu’ils les avaient intériorisés et les trouvaient beaux, pas en tant que symboles du pouvoir des maçons  » Si le mais était utilisé dans les cérémonies maçonniques, il était surtout l’une des principales cultures du pays. C’est sans doute plutôt cela qui explique la présence d’épis sur les colonnes du Capitole  » Le maïs comme les feuilles de tabac et les fleurs de coton qui décorent certaines colonnes ont été utilisés pour honorer l’identité agraire des Etats-Unis », indique Emily Milot-Lamarche, l’un des guides du Capitole. Quant aux trois ordres, ils sont surtout un grand classique de l’architecture antique. Si les maçons puisent dans l’Antiquité pour leurs édifices, ils n’ ont pas l’exclusivité de la référence. A l’époque, tous les architectes s’ y abreuvent, avec le mouvement néoclassique. C’est cette Antiquité gréco-romaine qui fut l’inspiration majeure des fondateurs de Washington DC. Dans une lettre adressée à Pierre L’Enfant, datée d’avril 1791, Thomas Jefferson donne le ton : « Concernant les plans du Capitole, je préférerais que l’on adopte l’un des modèles de l’Antiquité qui ont reçu l’approbation de milliers d’années.  »

     

    Influence antique et néoclassique

    Le nom lui-même, Capitole, est une référence à la colline capitoline, centre du pouvoir dans la Rome antique. Un modèle en particulier a guidé la construction du bâtiment, le Panthéon. La rotonde, avec son dôme à caissons et son oculus (une ouverture circulaire dans le dôme) central entend reproduire la grandeur de l’édifice romain. L’ancrage symbolique dans la Rome antique rattachait la jeune république à une filiation glorieuse, dont elle embrassait les vertus civiques et l’exemple de gouvernement démocratique. Cette influence antique et néoclassique imprègne tout le National Mail. Partout des tympans, des colonnades et des rotondes, qui célèbrent avec pompe l’avènement de la nouvelle république. Une exception dans cet hommage à l’Antiquité gréco-romaine, l’immense obélisque de marbre blanc du Washington Monument, élevé à la gloire de l’ancien président. Dans le roman, l’édifice garde les secrets des maçons, et constitue en lui-même un vaste symbole maçonnique : « Ce tétraèdre brillant au sommet de l’édifice mesurait un pied de haut, la même taille que la pyramide maçonnique.  » Sa construction fut décidée une dizaine d’années avant la mort de George Washington, et achevée un siècle plus tard, en 188 8. Si son architecte principal, Robert Mills, étai t maçon, l’inspiration égyptienne tient moins à une influence maçonnique, peu de symboles égyptiens figurant dans les rituels de l’Ordre, qu’à la mode de l’époque. L’Egypte ancienne, que l’on a redécouverte avec l’expédition de Bonaparte entre 1798 et 1801, au cours de laquelle fut trouvée la pierre de Rosette, est alors en vogue Reste quelques chiffres propres à alimenter les spéculations: 555 pieds de haut, sur 55 pieds carrés à la base, le chiffre 5 étant celui des compagnons, des bâtisseurs, pour les francs-maçons Mark Tabbert, maçon du 33e degré, directeur des collections du Washington Memorial, balaye l’idée d’un revers de main. Lui préfère moquer cette tendance à la multiplication des signes.  » Truman était un maçon du 33e degré et le 33e président des Etats-Unis, cela signifie-t-il quelque chose’?  » Toutefois, pour de nombreux maçons aujourd’hui, l’empreinte de l’ Ordre sur la ville ne s’arrête pas aux cérémonies des pierres angulaires.  » Les architectes de la ville, en majorité maçons, ont reflété les valeurs qu’ils avaient intériorisées dans leur vie. D’où la présence du chiffre 5 dans le Washington Monument, avance Akram Elias, maçon du 33 e degré. De même l’em placement des édifices sur le Mali ne peut pas être une coïncidence. Franklin Roosevelt, qui étai t maçon, a fait construire le Mémorial de Jefferson sur le Potomac, sans expliquer son choix, à l’endroit précis qui permet de former le schéma d’une équerre et d’un compas avec les autres bâtiments.  » Mark Tabbert rejette vertement l’idée.  » Les maçons n’auraient eu aucune raison de cacher des symboles, ils avaient la liberté de les placer au grand jour; comme pour la cérémonie du Capitole. Du reste, le but de la franc-maçonnerie est d’enseigner à l’individu ses limites, pas de donner dans une démonstration de pouvoir Mais ces théories sont gratifiantes pour les maçons, elles leur offrent une légitimité. Nous manquons d’historiens extérieurs à la franc-maçonnerie, qui pourraient faire la part entre réalité et légende.  » Washington n’est donc pas cette capitale maçonnique décrite parfois, même si les maçons ont joué un rôle de premier plan à sa fondation, à l’occasion des cérémonies de pose des pierres angulaires. Aujourd’hui toutefois, ce rôle historique s’est transformé en hydre, nourrie par les théories du complot, mais aussi sous l’impulsion de certains maçons eux-mêmes, qui polissent la légende de l’Ordre à l’ombre des monuments de Washington DC.

     

    Les francs-maçons aujourd’hui

    Les États-Unis sont le pays qui compte le plus grand nombre de maçons au monde; avec quelque 1.4 million de membres, dont 225 000 pour le rite écossais. L’appartenance à l’Ordre s’affirme dans des bâtiments monumentaux, sur les doigts des membres du 33e degré, qui portent une bague en signe de leur initiation, et jusque sur les voitures, où certains maçons n’hésitent pas à apposer des écussons avec l’équerre et le compas. 


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    Les vraies causes de la Révolution de 1789

    18 juin 2012

     

    La Révolution de 1789 fut une guerre civile entre nantis. Oubliez les discours officiels inventés par Michelet qui ne sont qu’une fable destinée à donner de la légitimité à une réalité beaucoup moins glorieuse.

    Rivalité entre les Rois et la noblesse

     

    Les Rois de France se méfiaient des familles puissantes de la noblesse, leurs anciens rivaux. Ils ont donc, au fil des siècles, attribué de plus en plus de prérogatives aux roturiers, dont ils espéraient une loyauté à toute épreuve.

     

    A mesure que la bourgeoisie montait en puissance, l’aristocratie perdait ses pouvoirs. A la Cour de Versailles, les apparences étaient trompeuses. Le Roi maintenait auprès de lui les nobles puissants et riches afin de les neutraliser politiquement. Mais le pouvoir réel était ailleurs…

     

    Déclin progressif de la noblesse

     

    Au Moyen-Age, les nobles participaient pleinement à la vie politique, judiciaire, militaire et administrative de leurs fiefs. Ils rendaient justice, ils dirigeaient l’administration, appliquaient les lois, levaient les impôts etc…

     

    Au 18e siècle, toutes ces fonctions dépendaient directement du Roi et de son administration centrale, dirigée par le Conseil du Roi, les contrôleurs généraux et 34 intendants, tous roturiers. Ils détenaient la réalité du pouvoir : ils décidaient du montant des impôts, la répartition, le recrutement dans l’armée, la construction des routes, la surveillance des réunions, la définition des normes, la répartition des œuvres de charité. Rien ne leur échappait : l’administration des villes et de toutes les paroisses.

     

    Montée en puissance de la bourgeoisie

     

    Les 20 années qui ont précédé la Révolution étaient les plus prospères que le Royaume eût jamais connues. La société se transformait, des idées nouvelles circulaient, des inventions scientifiques et des initiatives de toutes sortes voyaient le jour. Mais le dynamisme économique ne profitait qu’à la bourgeoisie.

     

    Alexis de Tocqueville écrit: « Les Tribunaux ou les Parlements (de Province), dès qu’ils sont confrontés à un problème qu’ils ne savent pas résoudre parce qu’il est nouveau, le laissent à l’intendant qui détient l’exercice concret et réel du pouvoir. Chaque fois qu’un changement dans la société se produit, ce changement est pour l’administration centrale une source nouvelle de pouvoir.»

     

    La triste condition paysanne

     

    Les paysans constituaient la classe sociale qui souffrait le plus sous l’Ancien Régime. Je n’entrerai pas dans les détails, vous pourrez lire Alexis de Tocqueville qui décrit la condition paysanne effroyable au 18e siècle et son aggravation au cours des siècles.

     

    Ils ne savaient ni lire ni écrire. Ils n’étaient pas suffisamment instruits ni organisés pour exiger la convocation des Etats Généraux. Ils n’étaient représentés par personne. Lorsqu’ils se révoltaient, leurs tentatives étaient rapidement matées par l’armée. Ils ne sont pas les artisans de la Révolution de 1789.

     

    Les acteurs de la Révolution de 1789

    C’est bien la bourgeoisie maçonnique qui exigea et obtint la convocation des Etats Généraux en 1788. Pourtant, en tant que classe montante, elle avait largement profité de l’Ancien Régime. Elle avait acquis des pouvoirs et de nombreuses exemptions d’impôts. Alors pourquoi les bourgeois se sont-ils rebellés contre le Roi ?

     

    Parce que le Roi voulait faire des réformes. Voici ce qu’il déclarait publiquement 13 ans avant la Révolution:

     

    « En forçant le pauvre à entretenir seul les routes, en l’obligeant à donner son temps et son travail sans salaire, on lui enlève l’unique ressource qu’il ait contre la misère et la faim pour le faire travailler au profit des riches. »

     

    Vous avez bien lu ! Ce n’est pas le discours d’un marxiste socialiste, mais bien Louis XVI lui-même !

     

    L’évènement déclencheur eut lieu en 1787 !

    Depuis 1774, le Roi tentait vainement diverses réformes. Il avait dû notamment renoncer à l’abolition de la corvée. Mais en 1787, il réforma l’administration et la justice. Cette réforme aboutit au chaos. Les intendants déchus empêchaient, dans la pratique, les instances nouvellement créées d’exercer leurs nouveaux pouvoirs. La bourgeoisie qui détenait tous les rouages de la justice et de l’administration refusait de s’en laisser déposséder.

     

    Le désordre administratif et judiciaire ralentissait toute l’économie, ce qui aggrava les tensions sociales, d’autant qu’en 1787 et 1788, les récoltes avaient été mauvaises. Les rentrées fiscales étaient donc menacées et l’endettement de l’Etat s’aggravait. Louis XVI n’eut pas d’autre choix que de céder aux revendications de la bourgeoisie, mais aussi à celles de la noblesse qui comptait bien en découdre.

     

    Aujourd’hui encore nous baignons dans cette fausse idée que le peuple opprimé se serait soulevé contre les privilèges. Il serait temps de nous en affranchir et de voir en face la réalité du pouvoir… et des pouvoirs.

     

     

     

    Par Bénédicte Kibler


  •  Le banquet,tient une place importante,sinon la plus importante en franc maçonnerie.

     Au grade d'apprenti, le banquet ne comporte qu'une seule table, disposée en fer-à-cheval. Les 3 points prennent place dans le pourtour extérieur du fer-à-cheval. Le pourtour intérieur reste libre. Dans le rite écossais, le maître des cérémonies et les diacres se placent dans l'intérieur du fer-à-cheval, en face du vénérable. Toutefois, cette règle n'est pas absolue. Quand les 3 points sont nombreux et que l'exiguïté du local en fait une loi, l'intérieur se trouve rempli. Les places sont distribuées comme en loge. Le vénérable occupe le milieu extérieur de la table; aux deux extrémités se placent le premier et le second surveillant. Le vénérable conduit les travaux. Les surveillants et le maître des cérémonies reçoivent ses ordres et les transmettent aux convives. Les santés sont commandées et ordonnées par le vénérable, qui peut cependant déléguer le commandement des armes, dans les santés, à quelques-uns des officiers, en même à de simples apprentis. Sur la table, la vaisselle, les verres, les couteaux, etc., doivent être rangés en lignes parallèles. Dans quelques loges, on dessine sur la nappe des cordons de couleur pour mieux observer les alignements. La première ligne, partant de l'intérieur, est pour les plats; la deuxième est pour les bouteilles et les carafes; la troisième est celle des verres et la quatrième celle des assiettes.

     

    Les ustensiles de table ont des noms symboliques qui varient avec les degrés et les rites. Voici la nomenclature la plus généralement adoptée. La table se nomme Plateforme; la nappe, Voile; la serviette, Drapeau; le plat, Plateau; l'assiette, Tuile; la cuillère, Truelle; la fourchette, Pioche; le couteau, Glaive; la bouteille ou carafe, Barrique; le verre, Canon; les lumières, Etoiles; les mouchettes, Pinces; les chaises, Stalles; les mets en général; Matériaux; le pain, Pierre brute; le vin, Poudre forte, rouge ou blanche; l'eau, Poudre faible; le cidre ou la bière, Poudre jaune; les liqueurs, Poudre fulminante; le sel, Sable; le poivre, Ciment ou sable jaune. Manger, c'est Mastiquer; boire, c'est Tirer une canonnée; découper, c'est Dégrossir.

     

    Cette terminologie guerrière offre de nombreuses variantes, notamment dans la maçonnerie d'adoption (régime français). Ici, la table se nomme Atelier; la serviette, Tablier; les assiettes, Patères; les plats, Auges; la cuillère, Truelle; la fourchette, Pince; le couteau, Glaive; la bouteille, Jane; la carafe, Cruche; le verre, Lampe; boire, c'est souffler une lampe; le pain s'appelle Manne ou Pierre blanche; le vin, Huile rouge ou blanche; l'eau, Huile faible; le vin de liqueur, Huile forte; la liqueur, Huile fulminante; le sel, Eau sèche.

    Les santés réglementaires sont au nombre de sept. Ce chiffre a été réduit à cinq par divers rites peu soucieux de l'antique symbolisme. Il y a d'abord la santé du chef de l'Etat, qui est suivie des santés que voici : celle du grand-maître ou de la puissance suprême de l'ordre; celle du vénérable de la loge; celle des deux surveillants; celle des visiteurs; celle des officiers de la loge : on y joint celles des nouveaux initiés ou affiliés, lorsqu'il y en a; enfin, celle de tous les maçons répandus sur la surface du globe. Entre la sixième et la septième, on intercale toutes les santés que l'on juge à propos d'ajouter. Les trois premières santés, ainsi que la dernière, se tirent debout; à celle-ci, les frères servants sont appelés pour former, avec tous les frères, la Chaîne d'union.

     

    Le chiffre de sept, fixé pour les toasts maçonniques, a une raison d'étre symbolique. Il rappelle les sept libations que faisaient les initiés perses, égyptiens et grecs, en l'honneur des sept planètes dont les jours de la semaine portent les noms. La première, libation était offerte, au Soleil, flambeau du monde, qui symbolise le chef de l'Etat. La deuxième était offerte à la Lune, astre des nuits et des mystères, qui a pour correspondant dans l'ordre le grand-maître. La troisième était consacrée à Mars qui présidait également aux conseils et aux combats, et qui figure le vénérable. La quatrième était celle de Mercure (Anubis chez les Egyptiens), la personnification de la surveillance. La cinquième était offerte à Jupiter, dieu de l'hospitalité; elle est consacrée aux visiteurs. La sixième était celle de Vénus, déesse de la génération; elle est celle des nouveaux initiés, récemment engendrés dans l'ordre. Enfin, la septième libation était offerte à Saturne, dieu des temps, image de l'immensité. Elle est portée à l'universalité des maçons. Les convives forment un cercle. Les servants viennent s'y mêler, en souvenir des saturnales, où les esclaves partageaient les plaisirs de leurs maîtres.

    Les santés se tirent de la manière suivante :

     

    1° Le vénérable ordonne de charger les canons (remplir les verres) et de tout aligner. 

    2° Il prévient que l'on portera la santé debout ou assis. 

     

    3° Quand tout est disposé, un coup de maillet fait lever tous les frères; ils mettent le drapeau sous le bras gauche et se tiennent à l'ordre. 

     

    4° Le vénérable annonce la santé que l'on va tirer, et, s'il ne commande pas lui-même les mouvements, il désigne le frère qui en .sera chargé. 

     

    3° Il commande l'exercice comme il suit : La main droite au glaive! - Haut le glaive! - Salut du glaive ! - Passons le glaive à la main gauche ! - La main droite aux armes! - Haut les armes! - En joue! - Feu! (On boit en trois temps; celui-ci est le premier) - Bon feu! (second temps) - Le plus fin de tous les feux ! (troisième temps) - L'arme au repos - En avant les armes! - Signalons nos armes! - Une, deux, trois ! (Trois fois). 

     

    A ces mots, tous ces guerriers du rituel magique décrivent par trois fois, avec le verre, un triangle, dont la base est sur la poitrine et le sommet en avant. Au commandement de : Un, deux, trois! on descend graduellement le verre, et au mot trois, on le pose sur la table avec ensemble, de manière à ne faire entendre qu'un seul coup. Ensuite, on fait avec les mains la batterie d'acclamation. Lorsqu'il y a lieu, le maître des cérémonies, faisant fonction d'ambassadeur, répond à la santé. Le vénérable suspend ensuite les travaux de table, et l'on reprend les occupations du banquet. Il est d'usage de mettre l'atelier en récréation pendant l'intervalle des santés et de laisser aux frères la liberté de parler; mais au premier coup de maillet, tous doivent faire le plus grand silence, se mettre à l'ordre de table et prêter attention à ce qui va être dit ou ordonné. 

    L'Ordre de table consiste à tenir la main droite à l'ordre d'apprenti, poser la gauche à plat sur la table, les doigts réunis, le pouce écarté longeant le bord de la table pour former l'équerre. Détail important. Lorsqu'un frère commet une faute, il est condamné par le vénérable à tirer une canonnée de poudre faible (à boire un verre d'eau), et l'instrument du supplice lui est présenté, entre les deux colonnes, par le maître des cérémonies. Le symbolisme maçonnique établit un parallèle entre cet usage et un trait bien connu de la mythologie grecque. Les dieux qui se parjuraient, après avoir juré par le Styx, étaient condamnés à boire une coupe de cette eau empoisonnée.

    Il est d'usage de chanter des hymnes symboliques dans les banquets de la maçonnerie. Les plus connus d'entre ces cantiques sont la Chanson d'union, qui couronne les agapes symboliques en Angleterre. On en trouve une traduction fidèle dans la Lyre maçonnique. Le chant de l'hymne symbolique est le signal de la fin du banquet. 

     

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    Dans les grades chapitraux, il y a le banquet des élus, correspondant à la même cérémonie de l'Elu des quinze, du rite écossais (10e degré). Ici, les verres sont nommés urnes et les couteaux, poignards. Le commandement des santés se distingue par cet ordre : « Plongeons le poignard dans l'urne! » Ce mouvement s'exécute par trois fois au cri de Naqam terme hébraïque qui signifie Vengeance.

     

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    Quelle vengeance ? La Vengeance n'est pas spécifiée.Compte tenu de la chaine d'union magique,chaque 3 points peut exercer sa vengeance personnelle de façon quasi magique.

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    Dans le banquet des grands élus écossais, les verres sont nommés coupes. La coupe, aux divers commandements, est manoeuvrée de manière à former la croix de Saint-André, X.

     

    Le banquet des chevaliers d'Orient se distingue par un apparat militaire qui lui est propre. Les chevaliers d'Orient travaillent d'une main et combattent de l'autre. C'est dire qu'ils ne se séparent pas du couteau. Les particularités du banquet des souverains princes, rose-croix, sont intéressantes à rappeler. Ici, l'on donne à la table la forme d'une croix grecque. L'ensemble des usages rappelle les réfectoires mystiques. Les verres sont nommés calices; la table est un autel. Il y a aussi le banquet des chevaliers d'Orient et d'Occident. La fin des toasts est marquée par un battement général du pied sur le parquet. La salle offre un aspect emblématique spécial. On y remarque le chandelier à sept branches sous un dais d'azur rond; de chaque côté, la lune et le soleil ; sous le chandelier, la couronné boréale; dessous, un homme nu, les bras ouverts, les pieds sur l'intérieur d'un croissant. Les banquets maçonniques ont acquis en Amérique une importance telle qu'ils ont fini par effacer les tenues de loge. 

    Ces banquets maçonniques sont le plagiat de la Cène du Christ,mais dans une stricte inversion.A ce repas,on associe  le mot hébreu Naqam qui signifie Vengeance.C'est la loi du talion juive.

    Une place importante est donnée au couteau.Et tous les plats sont militarisés:surtout le canon,la poudre de canon,le tir au feu etc..

    Tous ces banquets se terminent par le chant militaire :" le chant de l'union"

     

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    (Voir aussi le dictionnaire de la franc maçonnerie de Daniel Ligou (PUF) et aussi le site Imago Mundi)


  •  42-3 PLAMENA ZVEZDA (fr.L'Etoile Flamboyante,en. The Flamboyant Star) –  SIRIJUS

     

     Dans les grades écossais,la parole perdue est celle de Jéhovah,une parole mal lue de  Yhwh prononcée usuellement dans les dictionnaires  Yahvé.

    Mais si l'on suit les textes de la Bible,seul le grand prêtre prononçait ce nom ineffable,à voix basse,dans le saint des saints,une fois par an,le jour du yom kippour ou du grand pardon.

    Mais les francs macs font les intéressants.Ils ne connaissent pas l'hébreu et ne savent pas que jéhovah en hébreu signifie Dieu (Yah) est malheur.

    Et HWH,ou Howah en hébreu signifie malheur.Cela peut se vérifier dans tous les dictionnaires d'hébreu.

    Le vrai franc maçon est le pontife de Jéhovah.

    Dans le grade de Kadosh,qui signifie saint en hébreu,il faut venger le grand Maître Molay,chef des Templiers,assassiné par la papauté.Il faut donc détruire la religion de Jésus Christ. ( Pour cette assertion,voir le tome 1 des "Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme" de l'abbé Augustin Barruel)

    Le nom de jéhovah est un nom sacro saint pour les francs maçons.

    Selon le dictionnaire de la franc maçonnerie de Daniel Ligou,ce mot Jéhovah est sacré dans les grades suivants:

    Dans le rite écossais:4°,6°,23°,24°,26° du Rite Ecossais,Ancien et Accepté.

    Jéhovah est le "mot couvert",au 14° grade du REAA et au 4° grade du Rite Rectifié.

    Au 6° grade (secrétaire intime),tous les frères posent le genou droit à terre ,se relèvent ensuite et disent 3 fois Jéhovah.

    Dans son dictionnaire,Daniel Ligou continue:"GEOVA,graphie fautive de Jéhovah se trouve dans divers anciens rituels.Dans un rituel de Rose Croix de 1763,on écrit dans le milieu de la rose,la lettre G qui veut dire Geova".

     

    La lettre G  a fait beaucoup couler d'encre avec géométrie,gnose etc... Elle se trouve au centre du pentagramme flamboyant,signe du compagnon.Elle est censée guider le compagnon.Sans doute un plagiat de l'étoile des Mages qui guide les Mages venus d'Orient vers le lieu de naissance du Christ.Ce G dans le code maçonnique signifie tout simplement Géova.

    Dans le même sens divers écrivains soupçonnent que l'américain Russel,fondateur de l'association des étudiants de la Bible ou "témoins de jéhovah" était franc maçon.

     

    Mais je constate qu'il est malheureux,par ignorance de l'hébreu,de prononcer une parole dite perdue qui ne signifie que désolation et malheur.

    YHWH veut tout simplement dire dire YAHOU,un mot dérivé des hiéroglyphes.Netayahou,l'actuel président d'Israël,signifie Dieu donne,l'équivalent de Dieudonné. Ces mots comme certains autres mots sont dérivés des hiéroglyphes égyptiens.YHWH ou YAHOU signifie la parole de Yâh,le dieu de la lune,assimilé à Thot le logos qui a été traduit par Hermès chez les Grecs.

    Quant à Jésus qui se dit YESHOU en hébreu,il veut dire le souffle : Shou de Yâh,lui même aussi dérivé de l'égyptien.

     


  •  Résultat d’images pour Image du Satan Américain

    Dans un de mes articles sur ce blog,j'ai démontré l'appartenance du juif Zélinsky à la franc maçonnerie.Ceci explique l'alliance entre les usa,la plus grande puissance maçonnique au monde et l'ukraine maçonnique pour affaiblir la Russie,avant d'attaquer la Chine.

    Le coup d'état de Maïdan a été fomenté par la C.I.A américaine.Depuis 2014,le donbass russophone a été bombardé par kiev et a fait 15.OOO morts.Et Zélinsky,le pantin des amerloques a voulu se rattacher à l'otan américain.Ceci  est évidemment inadmissible pour la Russie.Elle n'a pas envie d'avoir des ogives nucléaires américaines dans une ukraine qui a toujours été Russe.

    Voici des éléments complémentaires:

     

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     La franc-maçonnerie en Ukraine ( ukrainienne : Вільне мулярство , Вільне каменярство ) est apparue au milieu du XVIIIe siècle lorsque les premières loges ont été créées sur son territoire à cette époque dans le Commonwealth polono-lituanien . Contenu 1 Développement du mouvement franc-maçonnerie 2 Voir aussi 3 Références 4 Liens externes Développement du mouvement franc-maçonnerie Sur un record, la première loge des Trois Frères a été créée dans le village de Vyshnivka en Volhynie en 1742 par des nobles polonais. À Lviv, la première loge des trois déesses est apparue en 1758 (partie de l' Autriche-Hongrie ). La première loge de Malorossiya ( Empire russe ) a été établie à Kiev en 1784 par des officiers russes. L'un des membres de cette loge qui s'appelait Bessmertie était Hryhoriy Skovoroda . La loge a été créée finalement après la première partition de la Pologne . L'année suivante 1784, trois loges sont apparues à Krementchouk : Mars , Dobry Pastyr et Minerva . Le dernier Minerva a été transféré sur les rives du Dniepr depuis la ville de Podolie Nemyriv . On sait que la franc-maçonnerie existait à Kharkiv, Vinnytsia, Yekaterinoslav, Berdichev , d'autres. Plus tard (1780-90) des pavillons de couple existaient dans chacune des villes suivantes: Dubno , Kremenchuk , Zhytomyr et Kiev (Bessmertie et Tri kolonny). (Tri kolonny a été recréé en 1993.) Au 19ème siècle, leur popularité n'a augmenté que dans toute l'Ukraine et la Crimée. Dans le Sloboda Ukraine existait une loge "Palitsynska Akademia". La "Fraternité secrète malororique" qui a été créée par V.Lukashevych et qui a cherché l'indépendance de l'Ukraine était également liée au mouvement de la franc-maçonnerie qui a continué à se répandre rapidement. À Kharkiv, le plus célèbre était la loge "Umirayushchiy Sfinks" (Sphinx mourant) qui a été créée quelque temps après 1764 lorsque Kharkiv a été visité par un professeur de l'Université de Moscou Viganda . En 1822, Aleksandr I a émis un ordre interdisant la franc-maçonnerie et il semblait que cela s'arrêterait, cependant, le mouvement depuis lors est simplement devenu clandestin. La franc-maçonnerie en Ukraine - https://fr.abcdef.wiki/wiki/Freemasonry_in_Ukraine





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