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    Le pollueur de la planète,c'est moi !

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    L'INSOUMIS,C'EST MOI !

     

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     LA REPUBLIQUE,C'EST MOI !

     

    "La république, c'est moi !" : Jean-Luc Mélenchon condamné après la perquisition houleuse du siège de La France Insoumise

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    Le KAPO,c'est moi !

     

     

     HotSpring Cove89's tweet - "@JulieMaury1 Voter charia, voter merluchon! " -  Trendsmap 

     L'islamo-gauchiste,c'est moi !

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    Mélenchon est bien franc-maçon (et islamo-gauchiste)

    Par AFP

    Publié le 17/01/2012 à 17:40, mis à jour le 17/01/2012 à 17:45

    Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'Elysée, confirme son appartenance à la franc-maçonnerie dans une biographie à paraître jeudi, dans laquelle on apprend que le nom et le logo Front de gauche appartiennent à son Parti de gauche. Dans Mélenchon le plébéien, une biographie fouillée, écrite par les journalistes Lilian Alemagna (Libération) et Stéphane Alliès (Mediapart), Jean-Luc Mélenchon parle pour la première fois de son appartenance au Grand Orient de France.

     

    "J'y suis entré en 1983", affirme-t-il, après "le tournant de la rigueur" qui l'a mis "K.O. debout". "Quand tout s'est cassé la figure, que reste-t-il? La République. Donc, in fine, la liberté et l'égalité", souligne l'ex-trotskiste, dont le père était également maçon. "Je comprends non pas la vision trotskyenne de la franc-maçonnerie, c'est-à-dire une machine à corrompre la classe ouvrière, mais je vois l'inverse: le lieu où se conserve le fil d'or. Où traverse notre histoire. Les temps profonds", dit-il.

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  • Jacques Attali et Alain-Noël Dubart

    C’est une petite Révolution, dans l’univers aussi discret que spiritualiste de la Grande Loge de France (GLDF). En organisant son premier Grand Dîner, sur le modèle de celui du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), cette obédience a opéré comme un virage idéologique inattendu, une ouverture sur le monde politique et médiatique. C’est assez réussi. Même si le succès de l’initiative du Grand Maître Alain-Noël Dubart doit beaucoup au talent de l’invité d’honneur, Jacques Attali, qui a offert pendant une demi-heure un exposé aussi clair qu’enrichissant. « Une très belle planche« , comme disent les frères. 

     

     

    Voici le médium du Talmud:

     Une brève histoire de l'avenir - Livre d'occasion de Jacques Attali

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    Texte suivant,du site "égalité et réconciliation:

    Publié le : lundi 26 juillet 2010

    Modifié le : lundi 16 août 2010

     

     

     

    Jacques Attali a été, comme on le sait, l’éminence grise du président Mitterrand dans les années 80. Ce qu’on ne sait pas, c’est quelle place il occupait exactement dans le système de pouvoir de l’Elysée. Son grand ami Elle Wiesel déclarait : "nous nous voyons chaque fois que je suis reçu par le président Mitterrand puisqu’il faut passer par son bureau pour entrer dans celui de son patron… Mes rapports avec lui sont excellents ». Attali était donc l’incontournable censeur qu’il fallait convaincre pour avoir le droit à un entretien avec le président, et ceci, en plus d’être le chef d’orchestre de la politique mitterrandienne.

     

    CONVICTIONS POLITIQUES

     

    Il avait commencé à exprimer ses convictions politiques radicales dès les années 70. Dans Économie de l’utopie, paru en 1974, il explique que « seule la stratégie économique chinoise est le modèle à suivre. (...) Celle-ci est basée sur la propriété collective des moyens de production, sur l’égalitarisme économique... ». En 1977, il publie un livre prophétique où il applique cette « économie de l’utopie » à la France.

     

    Dans La nouvelle économie française Attali annonce que « quand commencera le XXIe siècle, la France sera devenue une filiale des États-Unis d’Amérique ou la matrice d’une nouvelle forme de progrès. »

    Ces deux livres constituent la source théorique de la politique « hyper-socialiste », de nationalisation et de développement de l’État providence, menée au début du premier mandat de Mitterrand. C’est au cours de ces quelques années que sont mises en pratique, les convictions profondes de Jacques Attali. Alors qu’on aurait pu y voir, simplement, l’échec flagrant d’une politique anachronique, la France servait, en fait, de cadre expérimental, et le peuple français de cobaye, à l’instauration, quelques décennies plus tard, du nouvel ordre mondial socialiste. La stratégie d’Attali de faire jouer à la France le rôle de matrice socialiste était un leurre. Il savait pertinemment qu’il orchestrait, sous contrôle des autorités internationales, le sacrifice de la France, à titre expérimental, mais aussi afin d’accélérer son déclin économique, politique et culturel. À la fin des années 70, la France avait encore un poids et une influence trop importants. Son âme survivait sur les décombres de l’esprit patriotique gaullien. La crise de Mai 68, déclenchée et amplifiée par les services secrets étasuniens en réponse directe aux velléités d’indépendance monétaire de De Gaulle (qui voulait convertir ses dollars en or, et briser ainsi l’hégémonie des États-Unis), n’avait pas réussi à briser suffisamment l’orgueil français. Il fallait une crise économique structurelle pour mettre la France à genoux. Le tandem Attali-Mitterrand s’y employa. Grâce au désastre économique qu’ils ont provoqué, la France pouvait alors être intégrée, très modestement, sans exigence excessive, dans une Union Européenne libérale parfaitement alignée avec les États-Unis.

     

    LA PHASE CAPITALISTE DOIT

    ALLER JUSQU’À SON TERME,

    AFIN DE DISSOUDRE TOUTES LES

    STRUCTURES TRADITIONNELLES.

     

    Dans le domaine socioculturel, on peut dire d’Attali qu’il est freudo-marxiste. Sa vision des phénomènes sociaux s’inspire directement de Wilhelm Reich qui fut le premier à réaliser une synthèse de Freud et de Marx. Dans « l’économie sexuelle » de Reich, « la psychanalyse est la mère, la sociologie est le père ». Bien qu’Attali se dise croyant, ce que nous développerons un peu plus loin, il considère, comme Reich, qu’il faut laisser libre court à la sexualité naturelle, qu’il encourage même en prédisant la banalisation de toutes les déviances sexuelles. Il anticipe par exemple des relations impliquant des adultes et des « dommages d’enfants ». Attali, tout comme Reich, sait que la licence sexuelle qu’il prône est une arme de dissolution puissante pour s’attaquer à la cellule familiale, au sentiment national, et à la sensibilité mystique. Reich a écrit : « Une organisation naturelle de la vie sexuelle sonnerait le glas de la sensibilité mystique sous toutes ses formes ».

     

    HISTOIRE DU FUTUR

     

    Attali dissimule difficilement sa conception néo-marxiste du système socio-économique idéal. Même s’il continue à invoquer des arguments libéraux par pragmatisme (notamment dans le récent rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, qu’il a lui-même dirigé), conscient que la phase capitaliste doit aller jusqu’à son terme, afin de dissoudre toutes les structures traditionnelles. Parallèlement, il révèle, tout de même, « sa claire vision » de l’avenir et « son » plan de manière explicite : suppression des frontières, mélange des peuples et des civilisations, déracinement universel, instauration d’un gouvernement mondial.

     

    Dans l’émission Riposte sur France 5, il annonce presque ouvertement la grande révolution communiste planétaire : « Je suis entièrement d’accord avec Besancenot (porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire) s’il était candidat au gouvernement mondial, j’en ai déjà débattu avec lui, son programme est certainement tout à fait respectable, mais il ne peut pas être appliqué autrement qu’à l’échelle mondiale. »

     

    Dans son dictionnaire du XXIe siècle, il parle d’« éveiller une conscience de l’unité planétaire », formule très nouvel âge qui cache en fait simplement une volonté d’internationalisation, d’uniformisation et de contrôle global. Il invite d’ailleurs clairement chaque « sédentaire à faire table rase du passé, à oublier ses traditions ancestrales, à rejeter tout ce qui pouvait le lier à sa communauté d’origine, qu’elle soit nationale, ethnique ou spirituelle. »

     

    Dans Une brève histoire de l’avenir, il précise : « Tout humain deviendra un être sans père ni mère, sans antécédents, sans racines ni postérité, nomade absolu. » Voici un résumé de sa vision du futur.

     

    « Les forces du marché prennent en main la planète. Ultime expression du triomphe de l’individualisme (.,.), l’argent en finira avec tout ce qui peut lui nuire, y compris les États, qu’il détruira peu à peu. Même les États-Unis d’Amérique succomberont, vers 2035, à la suite d’une très longue bataille, en plein milieu d’une grave crise écologique. Vaincus par les marchés financiers et la puissance des grandes entreprises, épuisés financièrement et politiquement, les États-Unis cesseront de gérer la planète, restant toutefois la puissance majeure d’un monde devenu provisoirement polycentrique.

     

    Puis, vers 2050, le marché, devenu la loi unique du monde, formera ce que je nommerai l’hyperempire, insaisissable et planétaire, créateur de richesses marchandes et d’aliénations nouvelles, de fortunes et de misères extrêmes, la nature y sera mise en coupes réglées ; tout sera privé, y compris l’armée, la police et la justice. L’être humain sera alors harnaché de prothèses, avant de devenir lui-même un artefact, vendu en série à des consommateurs devenant eux-mêmes artefacts. De nouveaux objets de consommation majeurs apparaîtront, que je nomme des surveilleurs, permettant de mesurer et contrôler la conformité aux normes : chacun deviendra son propre médecin, professeur, contrôleur. L’auto-surveillance deviendra la forme extrême de la liberté et la peur de ne pas satisfaire à des normes en sera la limite. Quiconque voudra ne pas faire connaître ses appartenances, ses mœurs, son état de santé ou son niveau de formation, sera a priori suspect. Des compagnies d’assurances, devenues régulateurs du monde, y fixeront les normes auxquelles devront se plier les États, les entreprises et les particuliers. Les ressources se feront plus rares, les robots plus nombreux.

     

    Chacun se verra proposé d’être auto-réparé, puis de produire des prothèses de lui-même, et enfin d’être clone. L’avènement de l’hyperempire, dirigé par des hypernomades au détriment des sédentaires, conduira chacun à devenir le rival de tous. On se battra pour le pétrole, pour l’eau, pour conserver un territoire, pour le quitter, pour imposer une foi, pour en combattre une autre, pour détruire l’Occident, pour faire régner ses valeurs. Des dictatures militaires, confondant armées et polices prendront le pouvoir. Une guerre plus meurtrière que les précédentes, un hyperconflit cristallisant tous les autres, pourrait éclater, anéantissant l’humanité.

     

    À moins que, vers 2060 au plus tôt, de nouvelles forces déjà à l’œuvre aujourd’hui prennent le pouvoir mondialement, sous l’empire d’une nécessité écologique, éthique, économique, culturelle et politique et qu’elles rendent possible la naissance d’une intelligence universelle, mettant en commun les capacités créatrices de tous les êtres humains, pour les dépasser. Ce sera l’avènement de l’hyperdémocratie. » Et, bien qu’il ne le précise pas encore pour l’instant, l’instauration d’un communisme global dirigé par une oligarchie théocratique, à la tête de laquelle trônera le nouveau messie, ou plutôt l’antéchrist.

     

    Cette brève histoire de l’avenir est éloquente. Attali annonce officiellement la création du Nouvel Ordre Mondial. Ce qu’il précise par ailleurs, c’est que ce Nouvel Ordre Mondial doit pouvoir exercer, le cas échéant, une domination implacable. Ce qui a le mérite d’être clair quant à la nature totalitaire du nouveau régime planétaire.

     

    Les questions que l’on est en droit de se poser sont les suivantes : D’où vient l’inspiration de celui qui avait prévu, comme il le rappelle fièrement, le basculement géopolitique du monde vers le Pacifique, l’instabilité financière du capitalisme, l’émergence des bulles financières et plus récemment l’apparition du tsunami financier, les enjeux du climat, l’avènement du téléphone portable et d’Internet, entre autres « prémonitions » ?

     

    D’où lui vient cette claire voyance prophétique ? Quelle(s) forces l’animent ? Quels intérêts sert-il fondamentalement ?

     

    Jacques Attali nous donne, lui-même, quelques réponses dans un entretien au Monde des religions. Il explique sa méthode de travail : « En préparant mes livres, je me demande ce que le judaïsme pense sur le sujet. » Issu d’une famille ultra talmudique, il affirme « étudier les textes juifs et voir un maître une fois par mois. (Avec ce Rabbin) chaque année nous abordons un nouveau thème, motivé par mes curiosités d’écrivain. » Il reconnaît donc implicitement que c’est bien l’égrégore judaïque qui l’inspire et qui s’exprime à travers ses prophéties. Dans cet entretien, il explique ses conceptions religieuses et métaphysiques : « Je ne crois pas en une religion particulière : ma foi est abstraite et ma culture est juive ». Cette phrase est la matrice du Nouvel Ordre Mondial sur le plan spirituel, avec tout ce qu’elle contient de mensonge et de contradiction. Elle articule, d’un côté, l’œcuménisme du nouvel âge, qui doit amener à l’établissement d’une seule religion mondiale, dirigée par un messie, reconnu par tous (ce que Jan Van Rickenborg avait annoncé, il y a déjà longtemps dans Démasqué), de l’autre, l’idée que le judaïsme n’est plus une religion concrète, matérialiste, ni même exclusiviste. Attali oppose sa foi abstraite et sa culture juive, comme si le judaïsme n’avait aujourd’hui plus rien de religieux.

     

    Dans un discours sur Les juifs en France, Attali dit pourtant, au sujet du monothéisme juif, que « monothéisme et juif c’est la même chose, puisque le monothéisme est d’origine juive ». Cette formule lapidaire est claire, pour lui, les trois grandes religions monothéistes sont juives. Du christianisme il dit : « Pour moi Jésus est un très grand prophète juif. Il développe et met au jour ce qui existe déjà dans la théologie juive : l’amour de son prochain et l’universalité de Dieu. On peut donc être pleinement juif et suivre la pensée de Jésus. Au fond, la seule chose qui distingue vraiment les juifs des chrétiens, leurs héritiers, c’est que pour les juifs, « Il » viendra, et que pour les chrétiens, « Il » reviendra. » Il évoque une autre différence majeure, qu’il feint de regretter, alors que c’est ce qui a assuré la force du judaïsme jusqu’à aujourd’hui sur le plan matériel : « Dans le judaïsme, le scandale, c’est la pauvreté. Dans le catholicisme, le scandale c’est la richesse. » Il sait bien que si, je le cite, « les firmes essentielles d’aujourd’hui sont des propriétés juives » (Les Juifs, le monde et l’argent) c’est grâce à cette divergence dogmatique.

     

    ISLAM, BRAS ARMÉ DU JUDAÏSME

     

    En ce qui concerne l’islam, Attali est particulièrement élogieux : « L’islam est d’une certaine façon la religion parfaite, dans la mesure ou c’est une religion sans histoire, transcendante et universelle, dans l’abstraction totale, avec un Dieu dénué du moindre anthropomorphisme. Une abstraction du judaïsme et du christianisme de l’époque. Les rabbins ont tout de suite accepté l’islam comme un monothéisme, le plus pur, même, disait Maimonide. » Avec ce plaidoyer, Attali nous montre la place centrale que l’islam va jouer dans l’instauration de l’ordre mondial. Dans un premier temps, l’islam, unanimement admise comme grande religion, va servir de moteur migratoire, et donc de vecteur de dissolution des anciennes structures. En Europe, par exemple, la question de l’intégration de la Turquie en est la parfaite illustration. Attali y est évidemment très favorable notamment parce que, selon lui, « La France, en raison de ses choix géopolitiques antérieurs, est une nation musulmane ».

     

    L’Islam doit permettre de faire disparaître les vieilles communautés nationales de l’Europe, de brouiller les sentiments identitaires et de déraciner moralement la population de souche. Dans Europe(s), en 1994, Attali avait déjà prévenu : « Il faudrait que l’Europe s’accepte non plus comme un club chrétien, mais comme un espace sans frontières, depuis l’Irlande jusqu’à la Turquie, du Portugal à la Russie, de l’Albanie à la Suède, qu’elle privilégie culturellement le nomade par rapport au sédentaire, la tolérance par rapport à l’identité, bref la multi-appartenance par rapport à l’exclusion. » Si Attali fait l’apologie d’un islam moderne, c’est qu’il sait parfaitement le rôle qui lui est conféré pour aujourd’hui et pour demain. Il sait que fondamentalement, l’islam ne reconnaît de gouvernement que théocratique, et que pour lui le monde est un vaste champ de conquête, un territoire de la guerre, où l’objectif est d’instituer des républiques islamiques. C’est cette radicalité qui sera instrumentalisée lors de la venue du faux messie universel. La nouvelle religion mondiale disposera alors de la force inquisitrice de l’islam pour imposer son pouvoir totalitaire.

     

    MEDIUM DE L’AGE NOIR

     

    En parfaite connaissance de cause, Jacques Attali, expose et impose « le plan » des autorités planétaires. Sans scrupules, semble-il, il organise la chute de la France dans l’âge noir. Lorsque son Dictionnaire du XXIe siècle fait miroiter une paix universelle, c’est pour mieux faire accepter les nouvelles épidémies, la technologie noire (bio et nano), l’artificialisation de l’environnement, la guerre totale contre la conscience.

     

    EN PARFAITE CONNAISSANCE

    DE CAUSE, JACQUES ATTALI,

    EXPOSE ET IMPOSE « LE PLAN »

    DES AUTORITÉS PLANÉTAIRES.

     

    Lorsqu’Attali « invente », ou plutôt exprime et ordonne la stratégie de la France pour s’adapter à l’évolution du monde, le citoyen lambda est tenté de croire en sa bonne volonté, en sa loyale intention de défendre l’intérêt de la France avant tout. Malheureusement, on commence sérieusement à en douter lorsque l’on apprend que ses points de vue sont opposés lorsqu’il est question d’Israël. Pour la France, il prône l’ouverture des frontières et le métissage mais, en ce qui concerne Israël, il se dit ouvertement inquiet de la dilution de la judaïté. Nul doute qu’il est favorable à l’affirmation et au renforcement de l’influence des juifs dans le monde, ce qui est évidemment incompatible avec la défense des intérêts de la France.

     

    Dans une interview récente dans laquelle on interrogeait Attali sur le fait d’être un surdoué, il raconte une expérience marquante qu’il a vécue à l’École Polytechnique. Il passait une épreuve de maths de 6 heures. Au bout d’une demi-heure environ, la difficulté était telle que personne ne pouvait même commencer à rédiger une ligne. Alors tout le monde s’est tourné vers lui, il a senti « un basculement » intérieur, et tout lui est apparu clairement. Il a obtenu la note de 19/20, tous les autres ont eu moins de 3/20. C’est à partir de ce moment précis qu’il a commencé à ressentir une réelle supériorité par rapport aux autres. Du point de vue occulte - il ne le dit pas évidemment - c’est le moment où il est entré sous le contrôle total de son être aurai, qui devait, dès lors, lui servir d’intermédiaire entre la haute hiérarchie judaïque et sa propre personnalité. C’est à ce moment précis de doute et de solitude qu’il a définitivement choisi de signer le pacte qui le condamnerait à servir inlassablement son égrégore, en échange du pouvoir et de la reconnaissance qui sont les siens. Il est donc sorti Major de Polytechnique obtenant des résultats sans précédent. Sa carrière était désormais toute tracée, sous la bénédiction des intelligences planétaires et des lobbies les plus influents de la planète. Il est donc devenu depuis une sorte de médium des puissances occultes qui régissent le plan terrestre. Il accompagne le mouvement de décadence en toute connaissance de cause.

     

    Lorsque son dernier rapport comporte 316 décisions, c’est plus qu’un clin d’œil à sa communauté. L’hébreu se lisant de droite à gauche, il faut comprendre 613, comme les 613 articles que compte le Talmud, ou plus exactement comme les 316 commandements donnés à la France par l’ordre mondial. Les « gentils français » disposant d’un peu de pouvoir, et qui pourraient y voir quelque chose de choquant, savent maintenant, pour la plupart, que c’est très sérieux et non négociable. Le gouvernement français, tout comme la junte birmane, savent à quoi s’en tenir. Attali, en bon talmudiste, n’est pas dupe.

     

    Attali est chargé de veiller à ce que la prison soit bien gasur l’autel de son dieu unique, bel et bien exclusif.

    rdée. Alors, contrairement à ce que déclare Jean Pierre Elkabbach, le président d’Europe 1, Attali n’est pas « le prophète qui nous donne une chance de nous en sortir ». Il est le médium de l’Age Noir qui, par ses visions hypnotiques, mène sciemment les masses vers leur perdition, 


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     Paroles de femmes émancipées - Gauchebdo

    Les franc-maçonnes, pionnières du féminisme en Espagne

    21 mars 2018, 01:30 CET

    Auteur

    Christelle Schreiber–Di Cesare

    Docteur en Études Romanes et Maître de Conférences, Université de Lorraine

     

    Déclaration d’intérêts

    Christelle Schreiber–Di Cesare ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

     

    Partenaires

    Université de Lorraine

     

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    Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la Science 2018 dont The Conversation France est partenaire. Retrouvez tous les débats et les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr

     

    L’histoire du féminisme en Espagne est étroitement liée à celle de la franc-maçonnerie. Cet ordre est apparu dans la péninsule ibérique en 1728 sous l’influence de francs-maçons initiés à l’étranger et il s’est rapidement développé malgré des périodes de persécution extrêmement sévères. Seul le règne de Charles III, despote éclairé, avait permis la création du Grand Orient d’Espagne en 1780. La puissance de l’Église bâillonna le mouvement et le roi absolutiste Ferdinand VII le rendit illégal.

     

    Cependant, la Révolution de 1868 suivie du Sexenio Democrático (Sexennat Démocratique) entraînèrent des réformes libérales telles que la liberté de culte, d’enseignement et d’association, ce qui fit surgir un climat de liberté citoyenne permettant le développement et la consolidation de Loges maçonniques qui réunissaient aussi bien des républicains que des spiritistes ou encore des anarchistes.

     

    Les Loges sont au départ masculines mais certains membres, par le principe d’égalité qui est intrinsèquement le code éthique du mouvement, étaient favorables à l’intégration de femmes pour réaliser ensemble le projet déclaré du Grand Orient d’Espagne : éradiquer l’analphabétisme en éduquant, dans des écoles uniques et laïques, loin de l’influence de l’Église, toutes les couches de la société et notamment les enfants, dont les droits fondamentaux se devaient d’être respectés.

     

    Il n’existe pas de statut réglementé sur la présence des femmes dans les Loges. Néanmoins, la diffusion d’idéologies telles que le krausisme et le fouriérisme œuvre pour la reconnaissance de leur condition. Elles intègrent donc des Loges masculines et y assument les mêmes tâches que les hommes. Puis, lorsqu’il y a un nombre jugé suffisant de femmes dans une Loge masculine, elles rejoignent une Loge d’adoption constituée uniquement de femmes et parrainée par une Loge masculine.

     

     

    Loge d’adoption en Espagne, gravure du XVIIIᵉ siècle. Author provided

    Entre 1868 et 1900, 400 femmes rejoignent ainsi la franc-maçonnerie en Espagne et s’engagent dans la vie publique avec l’intention de rejeter les stéréotypes de genre faisant de la femme un « ange du foyer » associé irrémédiablement à la douceur, la discrétion et la soumission. Les franc-maçonnes veulent pour la femme, quelle que soit sa situation sociale, le respect de sa dignité et de son droit à être indépendante. L’instruction pour tous étant une priorité, deux franc-maçonnes, Ana Maria Ronda Pérez et Matilde Muñoz, dirigent la LEYE (Liga de Educación y Enseñanza – Ligue pour l’Education et l’Enseignement) créée par plusieurs Loges.

     

    Les franc-maçonnes espagnoles du XIXe siècle sont anticléricales, féministes laïques, libres penseuses et très actives : elles animent des meetings, publient des articles et des tribunes dans la presse libérale. Elles créent des associations, organisent des manifestations. À l’intérieur du mouvement, toutes n’ont pas la même sensibilité : si beaucoup sont favorables à une totale émancipation de la femme, une minorité d’entre elles, comme Mercedes Vargas de Cambó, une écrivaine catalane ayant rejoint une Loge en 1883, persiste à lier intrinsèquement la femme, principale influence de l’espace privé et donc éducatrice de sa famille, et la maternité.

     

    D’autres vont plus loin dans la cause féministe. Ainsi Concepción Arenal publie-t-elle en 1869 son essai La mujer del porvenir qui présente la femme comme un individu autonome qui doit être intégré dans la société et le monde du travail. Elle affirme ensuite, dans l’ouvrage La mujer de su casa publié en 1883, que vouloir pour la femme la perfection au sein de son foyer n’est pas source de progrès social mais qu’au contraire, par cette attitude la femme est maintenue dans la subordination et l’ignorance car elle n’a pas d’indépendance financière et son éducation est défaillante. Concepción Arenal était soutenue par Emilia Pardo Bazán, autre écrivaine franc-maçonne qui rejetait l’assujettissement des femmes et réussit malgré de très fortes oppositions à obtenir une chaire de littérature néo-latine à l’Université centrale de Madrid.

     


  •  Image Le signe maçonnique du FM Macron

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    Le jour de son intronisation ,Macron marche en solitaire vers la pyramide du Louvre,symbole par excellence de la maçonnerie.

    Avant d'être président,Macron était banquier d'affaires chez les Rothschild,nés Bauer.

    Or,plusieurs membres de cette famille bancaire d'origine talmudique étaient membres de la franc maçonnerie.

    (Voir le dictionnaire de la franc maçonnerie de Daniel Ligou)

     

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    Macron en visite chez le pape argentin Bergolio , jésuite  et co-frère de Macron formé par les jésuites (D'où le tutoiement de Macron avec le pape).On trouve beaucoup de francs macs chez les jésuites.Notons que les "illuminés de Bavière"qui ont infiltré la franc maçonnerie ont été fondés par le jésuite: Adam Weishaupt

     

    Les mystères de la franc-maçonnerie révélés par la caricature (1850-1942) -  Eric Van Den Abeele - Luc Pire - Grand format - Place des Libraires

     

     Vous ne le saviez probablement pas, mais certains réseaux francs-maçons font visiblement appel à des tueurs. L'un d'entre eux est récemment sorti du silence, rapporte Le Parisien dans une longue enquête.

     

     Le candidat Macron avait planché rue Cadet,siège du grand orient, en juin 2016, et séduit bon nombre de francs-maçons.

     

    Quelle est la vraie nature des liens entre Alexandre Benalla, membre de la loge des Chevaliers de l’Espérance à la Grande Loge Nationale Française (GLNF), et le conseiller d’Emmanuel Macron, bientôt exfiltré, Ismaël Emelien, formé à l’école très maçonnique de Stéphane Fouks (tendance Grand Orient), chez Havas? Comment comprendre les pluies de contrats que signe l’ancien garde du corps, son amitié avec l’affairiste Alexandre Djouhri, réfugié à Londres, comme avec Philippe Solomon, qui l’a introduit auprès de plusieurs chefs d’Etats africains francs-maçons? Dans un tout autre registre, pourquoi une telle férocité dans la lutte de pouvoir entre Denis Kessler (Scor) et Thierry Derez (Covéa), qui fait écho à la bataille qu’avait conduite François Pérol pour fusionner les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et prendre la présidence? Au même titre qu’EDF, les entreprises du BTP, de distribution d’eau et toutes celles qui maillent le territoire, les mutuelles sont des repaires de « frères trois points ». Au siège de BPCE, les bornes directionnelles sont des triangles maçons, selon la volonté de Charles Milhaud, ex-président des Caisses d’Epargne évincé par Pérol, qui est tout sauf franc-maçon ! Et pourquoi les jeux de pouvoir à EDF et à la Caisse des dépôts entretiennent-ils le soupçon ? « Parce que les francs-maçons y ont eu de l’importance », témoigne un homme de réseaux passé par les deux entreprises, l’ex-journaliste Etienne Bertier, lui-même soupçonné, à tort promet-il, d’être « initié ». Il est aujourd’hui au service du Tchèque Daniel Kretinsky, l’homme qui rachète des pans entiers de la presse française.

     

     

     Chaque fois qu’une décision  est prise dans le monde des affaires, on peut suspecter qu’il y a solidarité maçonnique , affirme le conseiller du tout-Paris du business, Alain Minc . On estime aujourd'hui qu'il y a 180 000 membres, réunis dans une vingtaine d’obédiences, où élus locaux, médecins, petits patrons, avocats, enseignants, policiers et militaires sont surreprésentés. La plupart entrent dans ce  système mafieux d pour obtenir des contrats, favoriser sa carrière, voire faire sauter des PV ou décrocher un rendez-vous chez un spécialiste.Sans compter les maçons  dans le big business,la pieuvre économique.

     

    C’est en 2014, lors de l’éviction d’Henri Proglio de la présidence d’EDF, que Macron a mesuré le poids des frères dans la sphère économique. François Hollande avait exigé de Manuel Valls qu’il avertisse l’intéressé moins d’une demi-heure avant la tenue du conseil des ministres. Pour empêcher son chef de gouvernement, avec Proglio et d’autres, de monter au front. Pris de vitesse, le réseau maçon réclame aussitôt… compensation. Directeur de cabinet de Jean-Yves Le Drian à la Défense, Cédric Lewandowski pousse Proglio pour la présidence de Thales. Hollande cède, contre l’avis de Macron, son ministre de l’Economie, qui en fait un casus belli et oblige Proglio à renoncer. Elu président, Macron prend le mors aux dents lorsqu’il apprend que Lewandowski, adoubé par François Roussely comme futur parrain des réseaux maçons dans le monde des affaires, cherche à être nommé patron de la DGSE. Muté au Quai d’Orsay, Le Drian est prié de se séparer de son directeur de cabinet, renvoyé à EDF. Celui-ci est toujours dans le collimateur : la ministre des Armées, Florence Parly, l’empêche de participer à des colloques organisés à l’Ecole militaire !

     

    Les  frères trois points,ou les "frères la gratouille" comme les appelait François Mitterrand) ont beaucoup contribué à  l'arrivée au pouvoir de Macron avec notamment le soutien de François Patriat, Gérard Collomb et Richard Ferrand. Sa campagne, ni droite ni gauche, cherchait à « réunir ce qui est épars », un dogme de la loi maçonnique. Sa tenue blanche fermée  au grand temple de la rue Cadet (Grand Orient) avait été appréciée. Les maçons avaient été séduits par sa jeunesse et la promesse d’un « pacte girondin », d’une décentralisation heureuse, d’une décrispation générale. Et ils avaient appelé à voter en masse contre Marine Le Pen. La victoire acquise, de nombreux frères, assistant à l’intronisation du nouveau président devant la pyramide du Louvre, ont même vu qu’il était des leurs, tant l’allusion était évidente…

     

     

    Ils ont été confortés, après l’élection, par la formation d’un gouvernement très maçon-compatible, avec des frères revendiqués, comme Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian ou Jacques Mézard (nommé le 14 février au Conseil constitutionnel) et des proches : le père d’Edouard Philippe est un éminent maçon, comme celui de Marlène Schiappa. Autres ministres femmes en sympathie avec la mouvance : Muriel Pénicaud et Agnès Buzyn. Quant à Jean-Michel Blanquer, il revendique sa proximité : invité au dîner annuel de la Grande Loge de France, il a souligné ses « convergences avec les valeurs maçonniques ».

     

    Un nouveau roi constiutionnel à l'Elysée ?

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    La désillusion n’en fut que plus brutale pour de nombreux maçons, choqués par les choix royaux

    du chef de l’Etat au cours de la première année de son mandat et par son cléricalisme supposé. La rupture s’est approfondie au printemps 2018 quand Macron a prononcé son discours devant le collège des Bernardins dans lequel il a assuré vouloir « réparer » le lien « abîmé » entre l’Eglise et l’Etat. Bronca générale des maçons laïcards. « On attend un président, on entend un sous-curé », a commenté Jean-Luc Mélenchon, maçon depuis 1985. Le toilettage programmé de la loi de 1905 ajoute aux inquiétudes des frères de toutes obédiences, qui demeurent opposées à l’idée de toucher à ce texte symbolique. Alors que, pour Macron, si l’Etat est laïc, la société ne l’est pas.

     

    Mais les fleurets sont désormais mouchetés. Un frère de rang élevé confie qu’en conduisant Emmanuel Macron à changer de politique, à reprendre langue avec les corps intermédiaires, les « gilets jaunes » lui ont permis de renouer avec les francs-maçons qui s’étaient éloignés, comme Gérard Collomb et Xavier Bertrand. 

     

     

     


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      Politique

    Francs-maçons, la main invisible

    La nomination d'Henri Proglio à la tête d'EDF ou les millions versés par l'État à Bernard Tapie, une histoire de frères...

     

    Par Sophie Coignard

    Publié le 27/01/2011 à 07h49

    La reconduction de François Fillon à Matignon est une défaite des francs-maçons, dont beaucoup soutenaient ouvertement Jean-Louis Borloo, qui, en tant que chef du Parti radical, incarne la tradition fraternelle au sein de la République. Telle est l'analyse à laquelle se livre un personnage politique français de tout premier plan sur le récent remaniement ministériel. Voici son raisonnement : "Il suffit de regarder qui soutenait Borloo : Claude Guéant, le secrétaire général de l'Élysée, pour une fois d'accord avec Henri Guaino, mais aussi le patron d'EDF, Henri Proglio, qui nie être initié, mais cela fait rire tout Paris."

     

    Notre observateur averti ne souhaite évidemment pas apparaître à visage découvert. "Ce que je vous dis est une évidence pour quiconque s'intéresse aux jeux d'influence au sommet. Mais je n'ai pas envie de passer pour un paranoïaque, s'amuse-t-il. Et puis, les frères sont les premiers à avancer masqués, non ? Dans tous les cénacles, la "main invisible" des francs-maçons anime les conversations. Pourquoi ? Parce qu'elle obéit à une combinaison magique : réseau d'influence plus secret d'appartenance. Le cocktail parfait !

     

     

    D'ailleurs, comme pour illustrer ces propos, quelques jours après sa sortie du gouvernement, Jean-Louis Borloo organise dans les Salons de l'Aveyron, à Paris, un "dîner républicain" de 800 personnes. Traditionnellement, ce banquet réunit des frères et leurs amis défenseurs de la laïcité pour commémorer la loi de séparation des Églises et de l'État. Là, c'est la fête à Jean-Louis ! Les familiers des loges ne manquent pas autour des tables. Ceux qui l'assument et ceux qui le taisent. Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient aujourd'hui conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour les questions de sécurité, Xavier Bertrand, ministre du Travail, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, Serge Lepeltier, premier vice-président du Parti radical valoisien, Patrick Ollier, tout nouveau ministre chargé des Relations avec le Parlement, Gérard Larcher, président du Sénat...

     

     

    François Fillon, qui n'est pas franc-maçon, est resté Premier ministre. Preuve que les frères ont perdu la main ? Certainement pas. Mais on ne gagne pas à tous les coups... Les initiés sont d'ailleurs aussi nombreux qu'avant autour de la table du conseil des ministres. Est-ce un problème ? Ce n'en serait pas un si ces hauts responsables, garants de l'intérêt général, ne niaient pas, pour la plupart, leur appartenance avec la dernière énergie. Ils ne sont pas les seuls. Dans la police, dans la magistrature, dans l'Éducation nationale, dans les banques et compagnies d'assurances mutualistes, à EDF, à La Poste, personne n'a jamais franchi le seuil d'un temple, si l'on s'en tient aux déclarations officielles. De cette omerta nourrie par les initiés eux-mêmes résulte un étrange paradoxe : dès qu'une nomination ou une décision semblent inexplicables, chacun, parmi les profanes, songe à la franc-maçonnerie. Comment en serait-il autrement ?

     

    Réseaux fraternels

     

    Un député important de la majorité reçoit un jeune élu prometteur dans son bureau de l'Assemblée nationale. "Alors, tu es où, toi ?" lui demande-t-il tout de go. Son interlocuteur mettra un moment à traduire ce "où ?", qui signifie "dans quelle obédience ?". Un cadre supérieur bardé de diplômes est embauché dans un grand groupe de distribution d'eau. Au fil des jours, il comprend que ses collègues et ses supérieurs le prennent pour ce qu'il n'est pas : un frère. Doit-il jouer la comédie ? "Les premiers temps, je me suis contenté de ne pas les détromper, sans jamais mentir, raconte-t-il. Au bout de quelques mois, des relations d'estime mutuelle s'étaient installées, ce qui rendait mon silence coupable. Je me suis donc dévoilé, si j'ose dire : non, je n'en étais pas. À mon grand soulagement, cet aveu a été accueilli avec décontraction. Mais on m'a fait comprendre qu'il était utile et intéressant d'y entrer, pour instaurer un climat de confiance avec les clients et même en interne." A-t-il accepté ? Il assure que non. On n'est pas sûr de le croire sur parole.

     

    Ceux qui s'y sont frottés sont prompts, ensuite, à voir des réseaux fraternels partout. Les nouvelles normes qui s'imposent à l'habitat en matière d'environnement ? Une gentillesse faite aux prestataires par le ministère. La difficulté à fusionner les Caisses d'épargne et les Banques populaires ? Une guerre entre maçons d'obédiences différentes et aux intérêts disjoints. La nomination d'Henri Proglio comme P-DG d'EDF, poste qu'il comptait cumuler avec son maintien à la tête de Veolia ? Une revanche des francs-macs. Les assauts contre Anne Lauvergeon pour lui faire quitter Areva ? Une guéguerre entre la maçonnerie et le corps des Mines, dont Mme Lauvergeon est un élément actif... Les millions versés par l'État à Bernard Tapie à l'issue de son combat contre le Crédit lyonnais ? Rien n'aurait été possible sans les frères.

     

    "Abus de pouvoir"

     

    Dans cette longue - et coûteuse - saga de Tapie contre l'État, le mot "franc-maçon" n'est jamais prononcé, mais brûle toutes les lèvres. Dans son livre "Abus de pouvoir", François Bayrou lui consacre un chapitre violent dont certains passages doivent être lus entre les lignes. Le président du MoDem évoque ainsi la manière dont un amendement législatif a été introduit afin de permettre aux établissements publics administratifs d'avoir recours à l'arbitrage pour résoudre leurs conflits. : "Qui avait, dans le secret des cabinets, préparé ce texte ? (...) Était-ce le cabinet du ministère de l'Intérieur, ceux de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux ? Ou Bercy, sous la double autorité du ministre de l'Économie, Thierry Breton, et du ministre du Budget, Jean-François Copé ?" Les initiés compléteront d'eux-mêmes : tous francs-maçons ou très proches des loges.

     

     

    D'ailleurs, un initié, et pas le moindre, réagit lui aussi à l'arbitrage qui couvre Tapie de millions. Dans les colonnes de Libération, Jean-Michel Quillardet, un avocat qui était alors grand maître du Grand Orient, s'indigne. "Je voulais envoyer un signal : montrer que les francs-maçons ne sont pas tous dans les combines, explique-t-il. On sait que des membres de la GLNF ont joué un rôle dans cette affaire, à l'Élysée, à Bercy, mais aussi parmi les avocats d'affaires spécialisés dans les liquidations judiciaires, qui sont à la fois proches de Tapie et impliqués dans des transactions en Afrique."

     

     

    Il faut louer le courage de Jean-Michel Quillardet, à qui cet article n'a pas fait que des amis dans l'univers maçonnique, où la règle d'or consiste à se taire pour ne pas ternir l'image des obédiences et de leurs membres. Un raisonnement à courte vue : depuis le docteur Freud, chacun sait les ravages opérés par le silence et la violence que peut revêtir le retour du refoulé.

     

     

    Consultez notre dossier : Francs-maçons, la main invisible





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