•  Dans les milieux ouvriers on soutient que le syndicat F.O est  le syndicat des patrons.Mais on découvre en plus qu'il est lié à la franc maçonnerie,notamment par son ancien secrétaire géréral Marc Blondel.Voyons donc son historique succint.

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    Dans la brève Histoire du syndicalisme français qu’il publie en 1947, comme dans sa première intervention lors du congrès fondateur de Force ouvrière, Robert Bothereau soutient que, depuis 1921, les scissions du mouvement ouvrier français ont été imposées par les événements du monde extérieur1. Les mots choisis ont un poids. Il sera question ici de discuter ce « imposées » et de voir en quoi les relations internationales peuvent être tenues – et jusqu’où – comme un facteur explicatif dans la scission de Force ouvrière. Au-delà de cette question, au demeurant classique et dont les termes seront rappelés, il sera question du rôle joué par le plan Marshall dans les reclassements internes lors de la scission, au moins au niveau confédéral. On s’interrogera enfin sur les effets à plus ou moins long terme de l’alliance constituée alors de manière privilégiée entre Force ouvrière et le syndicalisme américain, c’est-à-dire l’influence sur Force ouvrière de ses propres relations internationales.

     

    Jean-Marie Pernot

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      Marc Blondel était un syndicaliste français reconnu, né le 2 mai 1938 et décédé le 16 mars 2014. Il a été particulièrement connu pour son rôle de secrétaire général de la Force Ouvrière (FO), un des principaux syndicats de travailleurs en France, de 1989 à 2004. Sous sa direction, la FO a maintenu une ligne de conduite indépendante vis-à-vis du gouvernement et des partis politiques, insistant sur la nécessité de défendre les droits des travailleurs.

     

    Marc Blondel est aussi un libre penseur et un militant anticolonialiste actif qui a été membre du Comité anticolonialiste français (CAS) et a également participé à la création du Mouvement pour la libération de l’Algérie (MPA).

     

     

    Il a pris position sur diverses questions sociales et politiques. En outre, Marc Blondel était membre de la franc-maçonnerie, affilié au Grand Orient de France (GODF), la plus grande obédience maçonnique française. 

     


  • Résultat d’images pour image d'un bourgeois franc maçon 

     

    Le F.M Melenchon,,créateur du parti les Insoumis,cad pour la révolution et la chienlit. Pour favoriser les invasions  islamistes.Un ennemi du peuple ouvrier Français

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     Le mouvement ouvrier a toujours été traversé de forts courants antimaçonniques

    L’Histoire encore. Les siècles passés abondent de documents, de déclarations. On a vu l’antimaçonnisme de caractère religieux. On connaît moins l’antimaçonnisme du mouvement ouvrier : il a toujours été traversé de courants antimaçonniques très forts. Étonnante affaire, alors que ces deux « entités » entendent travailler toutes deux à l’amélioration de l’Homme et de l’Humanité, à la construction d’une société meilleure, plus juste, plus fraternelle. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, des socialistes ont été des adversaires farouches de la Maçonnerie, au point de vouloir interdire la double appartenance. Ils n’y sont pas parvenus au sein de la SFIO dans les premières années du XXe siècle, ils y sont arrivés dans le PCF à partir de 1922, sur injonction de Moscou.

     

    Quels étaient leurs reproches ? À leurs yeux, la Maçonnerie était une institution aux ordres de la Bourgeoisie, du Capital, et les socialistes s’y compromettaient donc. Il faut relire les débats des congrès socialistes de 1906 et 1912, il faut étudier le congrès de l’Internationale communiste de 1922 (ne pas oublier les déclarations incendiaires de Trotsky !) et mesurer ses conséquences pour le PCF dès janvier 1923 : les textes sont implacables dans leur netteté, leur condamnation. Derrière ces attaques contre la Maçonnerie complice de la bourgeoisie, il y a une condamnation de ce qu’est la Maçonnerie. Une « anecdote » à cet égard est significative. En 1956, une délégation de la SFIO effectue un voyage officiel en URSS : une première depuis des décennies. Dans la délégation française, on trouve le bouillant Marceau Pivert, franc-maçon du Grand Orient.

     

    Les discussions sont franches. Mais l’heure est au réchauffement, alors que l’URSS s’engage dans une dénonciation du stalinisme, sous l’impulsion de Khrouchtchev. Jusqu’où aller ? Le cognac russe aidant peut-être, Pivert amène la conversation sur la Maçonnerie, et demande à « K » s’il ne lui paraissait pas possible de l’autoriser dans son pays… Énorme éclat de rire de ce dernier qui rétorque au « camarade » Pivert, en substance, qu’il ne se voit pas vivre en introduisant des puces dans sa chemise. Ce n’était pas une boutade.

     

    Cette déclaration de « K » montre le regard qu’il porte sur la Maçonnerie : une puce qui s’installe, qui démange, prospère, dont on ne peut se débarrasser. Une puce qui symbolise le débat libre, qui empêche de communiser en rond. C’est cela, aussi, l’antimaçonnisme. Dans la Russie de Poutine, il est encore bien présent, sur fond de condamnation de ce que symbolise la Maçonnerie : la démocratie à l’Occidentale.

    (Source:CAIRN Info)

    (Note de L.B: Démocratie à l'occidentale,c'est à dire sous le joug guerrier américain de l'OTAN,du capitalisme avec sa rentabilité maximum,en éliminant les petits,sous la loi du plus fort) 

     


  • Résultat d’images pour symboles parodiques de francs maçons 

     Poignée de main maçonnique

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    17 septembre 2024 Eric de Verdelhan HISTOIRE 

     

     

     

    «…Si la Franc-maçonnerie était jadis un esprit, d’ailleurs absurde, une pensée, d’ailleurs erronée, une propagande, d’ailleurs funeste, pour un corps d’idées désintéressées ; elle n’est plus animée ni soutenue que par la communauté des ambitions grégaires et des appétits individuels… »

    (Charles Maurras, « Dictionnaire politique et critique », 1932).

     

    Régulièrement, des amis me font grief de donner à la Franc-maçonnerie une importance que, selon eux, elle n’aurait plus depuis la IIIe République, qu’on appelait à juste titre « la République des Francs-maçons ». Pour ma part, je pense que la nocivité, la lutte contre la nation (surtout contre le catholicisme), et les visées mondialistes de la Franc-maçonnerie n’ont jamais cessé depuis la funeste Révolution française. Le processus de sape généré par les Loges maçonniques pour détricoter le pays a même tendance à s’accélérer depuis qu’Emmanuel Macron a été porté au pouvoir.

    Certains vont trouver que je noircis le tableau. Que nenni ! Il suffit d’ouvrir les yeux.

     

    L’an dernier, Emmanuel Macron s’est rendu au siège du « Grand Orient de France » pour y tenir un discours, long et filandreux, dont il a le secret. Ce type aime à s’écouter parler, fusse pour ne rien dire. Cette visite – en fait, cette allégeance – démontrait, une fois de plus, quelles sont les forces qui dirigent réellement notre pays ; qui tire les ficelles de la marionnette qui tient lieu de chef de l’État. Chez nous, tout ce qui ne nous est pas imposé par Bruxelles se décide dans les Loges ou au sein des « fraternelles parlementaires » (2). La comédie du pouvoir n’est… qu’une comédie qui est en train de virer à la tragédie, et je ne suis pas certain que les Français s’en rendent bien compte.

     

    A l’époque, la presse nous a dit qu’après Emile Loubet (1899-1906) et François Hollande, Macron était le troisième président de la « Ripoux-blique » en exercice à se déplacer rue Cadet, au siège du « Grand Orient », la principale obédience française. En fait, il voulait caresser les Frères dans le sens du tablier, comme il le fait en permanence depuis son élection.

    Macron est-il lui-même franc-maçon ? Je n’en sais rien, mais je présume que, comme Giscard ou Chirac, les Loges le considèrent comme un « Maçon sans tablier ». Il leur est acquis !

     

    Souvenez-vous de son élection en 2017, quand il déambulait, tel Belphégor, dans le Louvre. Il n’avait pas choisi par hasard la pyramide du Louvre – symbole maçonnique s’il en est – par hasard, et ce n’est pas par hasard que, dans son discours-fleuve, il avait appelé les Français « de tous degrés et grades » à le rejoindre. A qui s’adressait-il, à votre avis ?

    Dans son interminable discours, il s’est livré à des envolées qui frisaient le ridicule :

    « … Face à l’opposition cléricale et aux fractures de l’histoire du XIX° siècle, dans l’alternance des rois et des empereurs, la Franc-maçonnerie finit par s’identifier au projet républicain et la République s’éleva, pierre à pierre… Et pendant des décennies, l’œuvre maçonnique et le combat républicain se rejoignirent pour presque se confondre. En témoigne cette Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, texte fondamental pour l’une et l’autre… Sous la seconde République, ce sont des maçons qui inspirèrent l‘abolition de l’esclavage, tentèrent le partage du progrès matériel en combattant la misère, sœur jumelle de l’obscurantisme. Et, sans qu’il puisse s’agir d’une coïncidence, les Francs-maçons lui donnèrent sa devise… « Liberté. Égalité. Fraternité »… ».

     

    Il semble difficile de faire une soumission plus reptilienne aux « Frères la Gratouille ». Alors citons encore quelques extraits du long prêche macronien : « … La Franc-maçonnerie n’a pas fait à elle seule la République, mais la République, sans elle, ne se serait pas faite. La Franc-maçonnerie fut l’atelier de la République… Seule organisation civique d’importance face à l’Église, elle engendra le Parti radical, dont les membres tinrent debout les murs de cette maison neuve qu’était alors la République…Les loges de la Raison furent les forges de nos lois… Grâce à elles, à travers elles, la République conquit les cœurs et les urnes. Malgré les tentatives factieuses, malgré un déchaînement d’antisémitisme qui prit Dreyfus pour victime, et à travers lui, l’esprit de la République comme cible. Puisque s’en prendre à un Juif…c’est toujours chercher à atteindre la République… ».

     

    Cette phrase n’a aucun sens : les terroristes du Hamas ne s’en prennent pas à la République mais au peuple juif et à l’existence même de l’État d’Israël.

    Bien évidement, pour être complet, il lui fallait dénoncer Vichy : « … Le régime de Vichy bannit la Franc-maçonnerie et spolia ses biens… 500 Francs-maçons furent assassinés en raison de leur appartenance. Et tant d’autres moururent pour défendre la patrie des Lumières. Je pense à Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale (3)… Mais derrière cette haine antisémite, il faut voir ce qui s’y trouve aussi. La haine des Juifs, la haine des Francs-maçons, procèdent du même élan. Ce sont deux préludes, deux prétextes à la haine de la République… ». Il ne parlait pas de l’antisémitisme islamiste. Sa formulation vaseuse et alambiquée visait, bien sûr, comme toujours, la droite nationale.

    Et il terminait en apothéose : « …Aussi longtemps que la Franc-maçonnerie sera au travail, la République sera en éveil. Conservons ce lien séculaire…dans le plein respect de nos valeurs respectives, sans les confondre, mais en joignant leur force… ». Alléluia ! Alléluia !

    En clair, c’est la Franc-maçonnerie qui a créé la République et… qui la sauvera du fascisme.

     

    On ne sait absolument rien de ce que les Maçons et Macron se sont dit pendant les agapes qui ont suivi ce discours-fleuve, mais à la lecture de ce pathos dégoulinant de complaisance envers les Loges, je me demande si l’avorton présidentiel avait sniffé une ligne de coke? J’ai vu le moment où nous allions remplacer le buste de Marianne dans nos mairies par celui de la déesse Raison ; où nos églises allaient être transformées en temple dédiés au GADLU (4). Bergoglio n’en prendrait sans doute pas ombrage ; il est sur la même ligne que Macron, Ursula von der La Hyène, Jacques Attali, Georges Soros et quelques autres qui nous conduisent vers une gouvernance mondiale.

     

    Je ne pense pas exagérer le rôle néfaste de la Franc-maçonnerie en constatant que, dans tous les scandales ou presque qui ont secoué la Ve « Ripoux-blique » (le Carrefour du Développement, Urba-Gracco, l’affaire Elf, etc.), on retrouve la patte des « Frères la Gratouille » (5).

    Je ne crois pas exagérer non plus en constatant que, cherchant un premier ministre, Macron a envisagé de nommer Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, ou Thierry Beaudet. Or, tous les trois sont francs-maçons. Étonnant non ? Pas tant que ça ; Mélenchon est franc-mac, ceci explique cela !

    Rien ne me laisse supposer que le grand mou Michel Barnier soit franc-mac mais après tout, je n’en sais rien. Et puis c’est un « has been », un invendu, une fin de série, un choix par défaut.

     

    Les sources « officielles » nous apprennent que les Francs-maçons seraient entre 160 et 175.000 en France. Dans un pays de 67 millions d’habitants, ils représentent 0,2 ou 0,3 % de la population. Et personne, dans ce foutu pays (ou ce pays foutu ?) ne s’indigne de leur omniprésence dans tous les rouages du pouvoir, dans toutes les administrations, dans tous les cénacles de décision.

    Je note que, depuis quelques temps, la presse régionale donne régulièrement la parole à des notables ou vénérables maçons pour qu’ils puissent faire de la retape pour leurs Loges. J’ai même lu cette semaine une information amusante, c’est ce qui m’a donné l’idée de cet article.

    Il y a plus d’un demi-siècle, j’ai débuté le parachutisme sportif au Para-Club des Deux-Sèvres, à Thouars. Mais il y a bien longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans cette petite ville sans histoire et dont on ne parle jamais dans la presse. Et bien figurez-vous que Thouars inaugure une nouveauté : une maison de repos où les Frères-maçons pourront venir faire des retraites… laïques.

     

    La presse locale nous explique tout : « Les temples, dans lesquels se réunissent les Francs-maçons, les séparent du monde profane. Ils entrent alors dans le monde sacré. Et c’est ici qu’ils échangent, qu’ils se présentent leurs planches, des travaux réalisés par l’un d’eux pour faire réfléchir ses frères ou ses sœurs afin de faire avancer le monde. Profane, c’est profanum, c’est celui qui se trouve devant la porte du temple, donc on se sépare du monde profane en entrant dans les temples. Cela résonne avec ce lieu. Ici, on se sépare de la ville, du tumulte, du quotidien et en se retrouvant ici, on se coupe du monde pour se retrouver soi-même, donc c’est un travail intérieur, c’est ce que les Maçons appellent le cabinet de réflexion… À Thouars, ce n’est que pour se reposer qu’ils sont réunis dans cette maison d’hôtes. Les Maçons sont invités à faire des retraites maçonniques laïques. Dans un lieu chargé d’histoire. Ici, c’est de la pierre friable. C’est de là que vient le mot « Franc-maçon », la pierre friable peut-être travaillée, donc ce n’est pas un hasard que l’on se retrouve ici… »

     

    La maison d’hôtes propose des retraites de trois à cinq jours, des séjours ouverts aux Francs-maçons et leurs accompagnants uniquement. Il en coûte de 157 à 190 € par jour en demi-pension.

    « Ce monastère maçonnique se dévoile au fil des pièces, au détour desquelles de nombreux symboles vont raisonner chez les hôtes… C’est bien pour des retraites laïques qu’ils ont été érigés ici, notamment dans un atelier de curiosité… » « Tout dans cet atelier de curiosité me parle, s’émerveille une Maçonne en retraite à Thouars. Cette assiette par exemple représente un temple avec les pavés mosaïques, les marches, les colonnes, la lune, le soleil ou encore le compas et l’équerre ».

    Les « Frères (et Sœurs) la Gratouille » se regroupent en Loges maçonniques, et ces Loges en obédiences. Mais la maison de Thouars accueille des Maçons de différentes Loges.

    « Nous sommes Francs-maçons pour avancer ensemble, pour évoluer, déclare un retraitant. Nos différences vont nous permettre de travailler la fraternité, la tolérance. La Maçonnerie, ce ne sont pas des rivaux… Deux adversaires vont gravir la montagne chacun de leur côté pour arriver au sommet ensemble… C’est vraiment ça : trouver ce qui nous unit, pas ce qui nous sépare ».

     

    Je ne sais pas si nous allons vers une union des « Frères la Gratouille » mais je me dis, sans trop y croire, qu’il serait grand temps, de notre côté, de faire enfin l’union des droites.

    La droite est majoritaire dans ce pays de 67 millions d’habitants et nous nous faisons imposer absolument tout ce qui régente notre vie par 0,2 ou 0,3 % de la population. Ce n’est pas logique.

    Mais on va me dire que c’est comme ça, trois points c’est tout !

     

    Eric de Verdelhan

     

    1)- C’est François Mitterrand qui a trouvé cette appellation, “Les Frères la Gratouille” que je trouve amusante.

    2)- Où se retrouvent les parlementaires francs-maçons quel que soit leur parti. Ils font semblant de s’opposer sur les plateaux-télé mais se retrouvent au sein des mêmes « fraternelles ».

    3)- Le cas de Jean Zay est indéniable. Je voudrais connaître les noms de 499 autres victimes.

    4)- GADLU : Grand Architecte De L’Univers, le dieu des Francs-maçons.

    5)- On peut en dire autant des scandales des deux Républiques précédentes.


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     Licio Gelli,grand maître de la loge P2.Voir le pedigree de ce grand "manitou" sur "Wikipédia"

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    Aujourd’hui dans Affaires sensibles, l’histoire de la loge P2 ou « Propaganda Due » et d'un homme, Licio Gelli qui a laissé, en Italie, une empreinte sulfureuse. Invité Francesco Giorgini journaliste italien correspondant à Paris pour Radio Popolare.

    Avec

    Francesco Giorgini Journaliste italien correspondant à Paris pour Radio Popolare

    Dans les années 1970 en Italie, un homme, Licio Gelli, a pris la tête d’une loge maçonnique regroupant les personnes les plus influentes du pays. En quelques années, cet homme a quasiment réussi à créer un Etat dans l’Etat.

    Cette loge P2, pour « Propaganda Due », dépendait du Grand Orient d’Italie, la plus ancienne obédience maçonnique du pays. En 1976, le Grand Orient suspend cette loge P2 qui enfreint les règles de la franc-maçonnerie.

     

     

    Devenue secrète et donc illégale, la loge P2 a laissé planer son ombre dans de nombreuses affaires qui ont secoué la société italienne des années 70 : la mort de Jean Paul 1er, la faillite de la Banque Ambrosiano, l’attentat de la gare Bologne ou encore l’assassinat d’Aldo Moro.

    Dans cette période qu’on qualifie souvent « d’années de plomb », la loge P2 a joué un rôle actif dans la « stratégie de la tension » qui visait à encourager la violence politique, d’extrême-droite et d’extrême gauche, afin de faire émerger un Etat autoritaire.

    Mais l’histoire de cette loge P2, c’est aussi l’histoire d’un homme qui se considérait comme le grand marionnettiste : Licio Gelli. De la guerre d’Espagne à l’émergence de Silvio Berlusconi à la tête de l’Italie, en passant par la guerre froide, Licio Gelli a laissé une empreinte. Une empreinte sulfureuse.

    Sur le chemin de cet homme qu’on a surnommé Belphégor, nous croiserons Franco, Mussolini, la mafia, la CIA, le Vatican, les banques suisses… Bref, tous les éléments d’une affaire sensible.

    Invité Francesco Giorgini

    Francesco Giorgini est journaliste italien correspondant à Paris pour Radio Popolare.

    Francesco GIORGINIFrancesco GIORGINI © Radio France - Valérie Priolet

    Ressources documentaires

    biblio :

    Intelligences secrètes: Annales de l'espionnage, Fabrizo Calvi et Olivier Schmidt, éditions Hachette, 1988

    L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes, Frédéric Laurent, Nouveau Monde, 2013 

    Documentaire : 

    Licio Gelli : le grand marionnettiste, Emission Temps Présent, RTS


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    La France est devenue un paradis pour tous les criminels

    10 septembre 2024 Christian Navis 

     

     

     

    Depuis 2012, un gang de tueurs à gages, agents ou retraités de la DGSI ou de la DGSE, tous franc-maçons, a pu opérer impunément.

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    Du côté de Marseille, un autre gang moins structuré, protégeait une bande de « jeunes des cités » qui cassaient les prix. Seulement 10 à 20.000 euros pour un assassinat, quand les franc-macs demandaient 75.000. Mais le travail était mieux fait et pouvait passer pour un accident.

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    Même des généraux, grassement payés à ne pas nous protéger, sont impliqués dans des associations de malfaiteurs. Ils seront jugés cette semaine dans une énorme affaire de corruption. Tandis qu’une armada de politiciens de gauche s’ingénie à cacher ou minimiser les crimes des allogènes que des juges rouges se hâteront de classer.

     

    Beaucoup de Français croyaient que ça n’existait qu’aux États-Unis où John Edgar Hoover, l’inamovible directeur du FBI (de 1924 à 1972 !) niait l’existence du crime organisé. Corruption ? Apparemment non. Mais le contexte était spécial. Après 1945, la lutte contre les communistes infiltrés devenait une priorité. Et pour ce faire, il comptait sur l’aide des gangsters. En échange de quelques indulgences.

     

    Remplacez communistes par islamistes et vous avez une idée de la situation actuelle en France. On ferme les yeux sur les exactions des tontons volubiles. Pour que Moustapha puisse se vanter d’avoir démantelé un réseau ici et empêché là un attentat. Et pendant ce temps, la délinquance vermiculaire prospère. Dans le silence complice des médias. Plus un jour sans des meurtres au couteau ou au flingue, mais vu le nombre, on n’y fait même plus attention.

     

    Des bandits pas manchots dans les rouages de la société

     

    De nombreux politiciens, de toutes étiquettes, sont des voyous assez chanceux pour avoir échappé aux balles de leurs rivaux, et assez rusés pour avoir roulé des flics et des juges honnêtes. Car plus ils montent dans la hiérarchie du crime, plus ils font commettre leurs sales coups par des sicaires sans se mouiller personnellement.

     

    Grâce aux sommes énormes provenant de leurs activités, soustraites au fisc et préservées dans des paradis fiscaux, ils sont en mesure de convaincre un adversaire de se désister en leur faveur, ou de faire arriver un accident à celui qui les contrarie. De même, ils financent les ambitions de candidats des grands partis, achètent des témoins, des fonctionnaires et des juges, ou les font liquider faute d’autre solution. S’ils sont franc-macs, ils peuvent faire révoquer un procureur.

     

    La publicité les ennuie, ils préfèrent les arrangements avec les autorités, partant du principe que chacun a son prix. Et contrairement aux gangsters de cinéma, ils aiment mieux passer inaperçus. Avec le look de monsieur ou madame tout le monde. Madame, parce qu’elles ont appris à jouer du calibre. Avec l’avantage du charme pour approcher leur cible.

     

    Les truands dans les engrenages du pouvoir

     

    La France n’est pas épargnée par le crime organisé mais les mafias y prospèrent à l’abri des regards. Les cartels colombiens et les « familles » italo-américaines, violentes, exubérantes et provocatrices, s’y donnent rarement en spectacle. Sauf quand des sous-fifres moyennement doués se font prendre.

     

    Les plus discrets sont les Asiatiques. Les plus voyants, la pègre des cités difficiles pour ne pas dire enclaves étrangères hostiles. Mais ceux-là, ils peuvent parader impunément. Le gouvernement leur a accordé un joker d’immunité permanent. Dont il profite lui aussi, quand le ministre de la Police est mouillé dans une énorme affaire de fraude fiscale.

     

    La tradition mafieuse avec ses rites, ses serments et ses parrains, n’a jamais été très prisée en France. Pas besoin de ces numéros pour tisser des liens étroits avec les zélites. Un service rendu, le flic ou le juge trop curieux déplacé, mène à un renvoi d’ascenseur. Intimidation d’un adversaire politique, fourniture de nervis pour saboter ses réunions électorales, ou versement de bakchichs pour acheter des journalistes.

     

    Marseille capitale de la vieille mafia et des nouveaux gangs

     

    Après la Corse, où les règlements de comptes et les vendettas participent de la tradition locale, Marseille est la ville qui abrite les plus importants gangs mafieux de France. Les « grands parrains marseillais » ont dû faire une place aux caïds venus des banlieues cosmopolites. Mais les méthodes de pourrissement du pouvoir, municipal et régional, marchepied vers le régalien n’ont pas changé depuis 1930.

     

    François Spirito et Paul Carbone avaient innové avant-guerre en donnant une façade légale à leurs activités. Tout en corrompant une ribambelle de politiciens, de juges et de fonctionnaires. Ils furent les premiers à accaparer des entreprises locales et à s’immiscer dans les services municipaux. Cette emprise sur la ville et ce système d’organisation tentaculaire seront repris par tous les parrains jusqu’à aujourd’hui.

     

    Au 21e siècle une nouvelle ère commence pour la voyoucratie locale, financée par les trafics de cannabis. De même que les alcools frelatés avaient fait la richesse des gangsters de Chicago pendant la prohibition. Les parrains « classiques » doivent partager le pouvoir avec des caïds comme Farid Berrahma, ancien lieutenant de Francis le Belge, qui dominait le nouveau milieu appelé « néo-banditisme de cité ».

     

    Mais alors que ses affaires marchent bien, Farid se fait descendre en 2006 par un commando envoyé par Ange-Toussaint Federici. Dans la plus pure tradition corse. La mafia et la charia ne font pas bon ménage.

     

    À la mort de Farid Berrahma, une guerre des clans explose à Marseille. Sans qu’un gros caïd s’impose, les voyous des cités s’exterminent au fil des années et des morts, mais le trafic de cannabis permet aux plus chanceux de se bâtir un véritable empire. Avec blanchiment d’argent dans l’immobilier, la restauration et les loisirs. En France, comme à l’étranger. À présent, des alliances voient le jour entre mafieux corso-marseillais du milieu traditionnel et caïds du néo-banditisme, souvent au service d’un politicien influent.

     

    Après Marseille, Lyon

     

    Dans les années 1970, cette ville surnommée Chicago sur Rhône, connut une centaine d’assassinats dans des règlements de comptes. En 1975, le juge Renaud un des rares magistrats assez courageux pour défier la pègre, fut abattu de deux balles dans le dos et achevé de trois dans la tête.

     

    La ville était alors sous l’emprise d’un clan, le « gang des Lyonnais » célèbre pour ses braquages avec une organisation quasi militaire. On a dit, sans le prouver, que certains étaient affiliés au SAC (service d’action civique), la milice des gaullistes.

     

    Aujourd’hui les nouveaux venus manquent de savoir-faire. L’époque des braquages efficaces et réfléchis à la Edmond Vidal, qui vient de mourir dans son lit, a laissé la place à des hold-up violents réalisés par des jeunes de la banlieue lyonnaise. Irréfléchis et nerveux, ils défouraillent pour des butins dérisoires.

     

    Les partenaires des « Lyonnais » exerçaient une tutelle forte sur le proxénétisme. Les prostituées les plus classieuses servaient moins de tirelires que de moyens d’approche, de corruption et de chantage sur les élus locaux, les flics et les magistrats. On peut dire que Michel Neyret, directeur adjoint de la PJ, a bien mordu à l’hameçon.

     

    Le milieu lyonnais s’est fait plus discret depuis 2012, date à laquelle les vols à main armée ont chuté dans l’agglomération (137 en 2012 contre 259 en 2011) après l’incarcération des principaux chefs de bandes.

     

    Le milieu niçois et toulonnais

     

    La mafia toulonnaise s’est développée en 1960 sous le règne de « Louis Régnier » dit « Loulou » qui contrôlait la prostitution. À l’époque, les marins des navires français et américains venaient se distraire à terre. « Loulou » inculpé en 1958 pour le meurtre d’un souteneur grenoblois sera acquitté faute de preuves.

     

    C’est un des rares truands à s’être éteint, en 2003, avec un casier judiciaire vierge malgré plusieurs interpellations pour trafic de drogue et de proxénétisme. Louis Régnier s’était créé d’utiles relations mondaines en organisant les campagnes électorales du sénateur-maire centriste Maurice Arreckx. Son fils Jean-Claude, au casier vierge également, aura moins de chance. Tiré comme un lapin au fusil de chasse.

     

    Jean-Louis Fargette, second puis successeur de « Loulou » avait repris ses affaires dans les années 70 avec une couverture solide de patron des Caves varoises. L’argent de la prostitution était réinvesti dans les machines à sous et les boîtes de nuit. Mais Fargette fut assassiné le 18 mars 1993 de cinq balles de calibre 357 Magnum. Si un autre héritier a pris la suite, comme c’est probable, il a brillé par sa discrétion. À présent, on parle mezzo voce d’un triumvirat associant un politicien, un magistrat et un chef d’entreprise. De bons bourgeois au-dessus de tout soupçon.

     

    Après la mort de Fargette, un certain Gérard Finale aurait tenté de reprendre le flambeau à Toulon, mais l’assassinat le 25 février 1994 de la députée FN Yann Piat qu’il avait commandité, parce qu’il trouvait qu’elle s’intéressait trop à ses combines avec les élus locaux, l’enverra en prison à perpète. Depuis, des petits chefs s’entre-tuent et se succèdent…

     

    Après tout, puisque les flics n’ont plus le droit de faire usage de leurs armes, ce n’est pas plus mal de laisser les voyous faire le grand nettoyage.

     

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.com/

    (Source: Riposte Laïque)






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